Pour sa rentrée politique, le président du Conseil départemental Georges Méric a mis l’accent sur les solidarités humaines. 50% de son budget est dédié à l’action sociale.
« Le partage est une nécessité. Il est temps de mettre l’Homme au cœur du projet », a lancé ce jeudi le président du Conseil départemental Georges Méric, lors de sa conférence de presse de rentrée. L’aide aux plus démunis fait partie des grandes orientations de la collectivité. L’objectif est de réduire « la fracture territoriale et la fracture humaine », a expliqué Sébastien Vincini, rapporteur général du budget. Car les chiffres en Haute-Garonne parlent d’eux-mêmes : 12,6 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Un taux qui s’élève à 16% en zone rurale. Pour lutter contre cette précarité, Sébastien Vincini affirme s’appuyer « non pas sur une politique de guichets mais sur le travail de terrain de 2 400 agents dans 90 points d’accueil ».
Pour aller plus loin, depuis huit mois, le Département a mis en place l’accompagnement de bénéficiaires du RSA par des référents. « Nous avons les premiers retours : 40% des gens suivis ont retrouvé un emploi ou créé une activité », assure l’élu. La Haute-Garonne fait parallèlement partie des 19 départements souhaitant expérimenter un revenu de base pour les travailleurs précaires, en faisant fusionner les différentes aides (RSA, APL…). « Certains disent que les aides sociales coûtent un “pognon de dingue”, mais 30% de ceux qui peuvent y prétendre n’y ont pas recours, en particulier les chefs d’entreprises, les artistes ou les agriculteurs précaires qui ne pensent pas y avoir droit », rappelle Sébastien Vincini. De son côté, le président de la République a annoncé, dans son plan pauvreté présenté le 13 septembre, la création d’un “revenu universel d’activité pour 2020”.
Maylis Jean-Preau
La rédaction
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