Conçu comme une série de courtes vidéos, le projet “J’y suis j’y reste” ambitionne de mettre à portée de tous les enjeux de l’aménagement urbain à Toulouse. Pour la saison 2, les deux militants du DAL 31 à l’origine de l’initiative font appel au financement participatif.
DRUne courte vidéo vaut parfois mieux qu’un long discours. Depuis le début de l’année, deux militants de l’association Droit au logement (DAL) 31 ont lancé le projet “J’y suis j’y reste”, pour expliquer au plus grand nombre les principaux enjeux de l’aménagement du territoire toulousain. François Piquemal à la présentation, et Paul de Bary derrière la caméra, ont notamment traité de la future Tour Occitanie, de la gentrification du quartier Marengo ou des installations anti-SDF via des vidéos rythmées de 90 secondes.
« Avec le DAL nous sommes confrontés au quotidien au problème du mal-logement. L’idée est de tenir un autre discours sur le droit à la ville que celui des pouvoirs publics. Et d’aller au-delà de ces termes vides de sens que seuls les experts comprennent, comme smart city, ville connectée ou densité modérée », explique François Piquemal. Suite au succès des premières vidéos (130 000 vues en ligne) et aux nombreux retours positifs, les deux compères bénévoles font appel au financement participatif afin de mieux s’équiper et d’assurer une promotion plus large des vidéos.
Si le format reste le même, pour s’adresser « aux gens qui ne prennent plus le temps de lire la presse », le site du projet fournira des liens pour avoir plus d’informations. Les idées de sujets ne manquent pas pour la saison 2. Par exemple, « l’ambition de la mairie de développer le tourisme d’affaires ou tout ce qui fait que Toulouse est en train de devenir une ville à deux vitesses », résume François Picquemal.
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