Installé à Toulouse depuis 7 ans, ce Palois d’origine est désormais Conseiller régional dans le groupe Europe écologie les verts et secrétaire fédéral du Partit Occitan à Toulouse. Ces réponses à nos questions… décalées nous rappellent qu’il ne faut pas toujours se fier aux apparences.
Vous est-il déjà arrivé de vous endormir au cinéma, au théâtre ou toute autre manifestation culturelle ?
Une fois, j’avais pris la place d’une amie habituellement abonnée aux ballets du Capitole. C’était à la Halle aux grains, un dimanche, en début d’après-midi… J’avoue avoir eu une grande absence, les places étaient trop confortables pour faire la sieste !
Y a-t-il des sujets que vous vous interdisez d’aborder ?
Je peux parler de tout, mais pas avec tout le monde. J’ai plutôt tendance à séparer les amis, la famille, la politique et le travail.
Pour décliner une invitation chez des amis, que prétextez-vous ?
Pour les amis, on arrive toujours à trouver un moment, mais si je dois sortir une excuse, c’est que j’ai une « réunion politique ». Mais si jamais des ami-e-s lisent cette interview, il faut que je leur dise que des fois, j’ai des vraies réunions politiques !
Quelle est votre chanson d’amour préférée ?
« La non demande en mariage » de Georges Brassens. Il parait qu’il savait comprendre la sensibilité des femmes, un peu troubadour sans doute. « A aucun prix, moi je ne veux, effeuiller dans le pot-au-feu, La marguerite ! » Décapant !
Avec quelle personnalité aimeriez-vous échanger votre vie pour une journée ?
Je prendrais une profession que je ne ferais sans doute jamais. J’ai beaucoup aimé l’acteur et humoriste Omar Sy dans les films Samba tout comme dans Intouchables. Pour rigoler un peu, je jouerais bien Omar pour lui avec Fred.
A quelle occasion avez-vous menti pour la dernière fois ?
Pour ne pas commencer à mentir, je vais demander un joker !
A quelle occasion vous est-il arrivé de penser : « je n’y arriverai jamais ? »
Quand je me dis que je vais être à l’heure à la prochaine réunion. J’ai toujours quelques minutes de retard et toute mes tentatives de changer l’heure de ma montre ont été vaines !
« J’avoue que je me suis souvent déguisé en femme lors des carnavals »
Pour vous faire plaisir, quel plat faut-il vous cuisiner ?
Quelque chose à base de merguez ou de chorizo ! Accompagné de fèves ou de lentilles, c’est encore mieux ! Mais j’avoue que ma madeleine de Proust, c’est la charcuterie faite chez mes grands-parents, dans le Béarn.
Quel défaut jugez-vous rédhibitoire ?
La prétention. J’ai horreur des personnes qui se croient au-dessus des autres, ce sont souvent les plus incapables.
Que feriez-vous si vous étiez, le temps d’une journée, dans un corps du sexe opposé ?
J’avoue que je me suis souvent déguisé en femme lors des carnavals, j’adore l’idée de renverser les rôles. Mais si en plus, j’avais le corps d’une femme, j’essayerais plein de tenues dans des boutiques et surtout j’irais dans un café pour papoter pendant des heures avec les copines de ma femme, je suis sûr que j’apprendrais plein de choses !
Quel a été le moment le plus heureux de votre vie ?
Les naissances de mes deux enfants. Même si pour le coup, je n’aurais pas eu le courage de troquer ma place pour le sexe opposé.
Quel serait votre pire cauchemar ?
Que le TFC descende en D2. J’avoue qu’autour de moi, c’est plutôt le rugby qui est suivi (en tant que palois, je serais ravi de voir la Section paloise contre le Stade toulousain). En tout cas, le TFC a choisi l’hymne occitan « Se canto ». J’espère donc pouvoir le chanter encore quelques temps !
De quel objet personnel auriez-vous du mal à vous séparer ?
Je crois que je pourrais me débarrasser de tout. Je me suis retrouvé quelques jours en Bulgarie sans aucun bagage suite à un problème dans le changement d’avion. On s’aperçoit très vite, qu’on s’encombre l’esprit de plein de choses inutiles.
Avez-vous une recette miracle contre le stress ?
« Lâcher prise ». Je me chante cette chanson de Massilia Sound System : « Quand la tête te fait mal, que tu sens un malaise en toi, il faut lâcher prise, décontracte-toi ! » Je classe les dossiers, et je passe à autre chose. Nous n’avons qu’une vie.
Quel est, pour vous, le plus grand luxe ?
Le temps. Le temps d’une randonnée dans les Pyrénées, d’une discussion à bâton rompu, d’une terrasse de café, le temps de vivre ensemble.
Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous après votre mort ?
Que l’on ressorte cette interview, ça fera toujours sourire !
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