En plus des Maisons des solidarités, une grande partie des personnels de l’action sociale du Département fait désormais valoir son droit de retrait pour affirmer son incapacité à assurer ses missions. Face à cette crise majeure, la collectivité a présenté ce mercredi 16 octobre de nouvelles mesures.
Alors que, selon le Conseil départemental, 550 des 1 900 agents œuvrant dans l’action sociale ont désormais fait valoir leur droit de retrait, l’heure était à la discussion ce mercredi 16 octobre. En début d’après-midi, le directeur général des services de la collectivité et Sébastien Vincini, élu chargé du personnel, ont présenté un plan pour apporter des réponses dans les meilleurs délais à une situation que le Département impute à la fragilisation des publics ainsi qu’au « désengagement des partenaires dans le champ du sanitaire ».
Un effort loué par les représentants du personnel. « Notre malaise a été entendu. Le plan comprend beaucoup de propositions à court, moyen et long terme, mais il y a encore beaucoup d’oublis », souligne Jean-Claude Pilet, membre de Sud collectivités territoriales. « C’est un bon point de départ à la poursuite des discussions.Vu l’ampleur du chantier, il faudra toutefois du temps pour retrouver de la confiance », précise Stéphane Borras, secrétaire départemental du même syndicat.
En attendant une nouvelle assemblée générale jeudi matin, le droit de retrait est maintenu. Entre la vingtaine de Maison des solidarités touchées par le mouvement et les agents des différents services (PMI, RSA, ASE…), c’est une bonne partie de l’action sociale du Département qui est fortement impactée. La prochaine rencontre est prévue le 7 novembre.
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