Les représentants d’Airbus et de l’Université Toulouse 1 Capitole ont institutionnalisé leur partenariat, ce vendredi, insistant sur des valeurs communes et les nombreuses années d’échanges, depuis la création officielle du géant de l’aéronautique en 1970.
Par Simon Pialat
L’enjeu est de taille, autant pour Airbus que pour l’Université Toulouse 1 Capitole. Les deux entités ont signé ce vendredi une convention garantissant la qualité et la régularité de leurs échanges. Toutes deux partagent les mêmes idéaux : tournés vers l’ouverture au monde, la recherche de l’excellence, l’innovation ou encore une formation de qualité. L’Université toulousaine est d’ailleurs très fière de compter Jean Tirole, parmi ses enseignants-chercheurs, prix Nobel d’économie 2014. Leur proximité géographique au sein de l’agglomération toulousaine leur a forcément permis de nouer des liens très étroits. « Toulouse est le berceau historique d’Airbus » déclare Marc Jouenne, directeur des ressources humaines d’Airbus en France. « C’est une ville dynamique ; dans son classement annuel, L’Etudiant lui a décerné la 1ère place des villes étudiantes de France, devant notamment Paris et Montpellier » explique-t-il. La signature de cette convention pourrait offrir à nombre d’étudiants des débouchés intéressants, en passant par des stages professionnels mais aussi par la formation en alternance qui les conduirait vers « une immersion progressive dans le monde de l’entreprise ». Le directeur des ressources humaines du groupe aéronautique souligne d’ailleurs le caractère « très studieux » des étudiants dont certains sont devenus « des collaborateurs éminents » d’Airbus.
« Cette convention va se développer et concerne l’ensemble de l’Université. »
A terme, l’UT1 Capitole pourrait donc devenir un canal de diffusion privilégié en matière d’offres d’emploi, pour le plus grand bien de ses étudiants. En retour, « nous sommes là pour répondre aux demandes d’Airbus. Cette convention va se développer et concerne l’ensemble de l’Université » explique son président Bruno Sire. Qu’il s’agisse de la filière juridique ou IAE (école universitaire de management, ndlr), pour ne citer qu’elles, le géant toulousain se dit très intéressé par les compétences linguistiques, juridiques ou encore managériales qu’elles procurent. « Vous nous aidez à concevoir les programmes et permettez de nous faire comprendre les besoins de votre groupe » lance amicalement Bruno Sire à son interlocuteur d’Airbus. Mais cet intérêt très prononcé à l’égard de l’Université réside certainement et principalement dans un besoin d’expansion et d’internationalisation commun. Airbus négocie et exporte ses engins dans le monde entier. De son côté, l’enseigne pédagogique prépare ses étudiants à travailler dans des entreprises d’envergure et a créé l’Ecole européenne de droit en partenariat avec douze universités, dans neuf en ’Europe. « L’UT1 Capitole est tournée vers l’avenir et, ensemble, nous participons à cette dimension internationale favorable à notre ville et notre région », a d’ailleurs lancé le patron de l’université toulousaine. Une amitié vient d’être définitivement scellée.
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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