Ce vendredi 11 septembre marquait la date limite du dépôt des candidatures pour les élections sénatoriales en Haute-Garonne. Voici tout ce qu’il faut savoir avant le scrutin du 27 septembre. Les 5 cinq sortants sont candidats pour un nouveau mandat aux prochaines élections sénatoriales en Haute-Garonne ©Jacques Paquier
C’est le 27 septembre prochain que se dérouleront les élections sénatoriales, chargées de désigner les cinq hommes et femmes qui représenteront la Haute-Garonne à la chambre haute du parlement. En 2014, ce scrutin avait débouché sur un basculement historique dans le département. Avec l’élection d’Alain Chatillon, de Brigitte Micouleau et de Pierre Médevielle, tous issus de la même liste, la droite avait en effet obtenu la majorité avec trois sièges. Les deux places restantes avaient été remportées par Claude Raynal et Françoise Laborde, respectivement numéro un et deux de la liste PS/PRG « Solidarités et équilibre territorial ».
Pour ce scrutin, on reprend les mêmes, mais dans le désordre. Les cinq sénateurs sortants sont en effet candidats à un nouveau mandat, mais, depuis 2014, les lignes politiques ont bougé. À droite, si la liste du Mouvement Radical et du parti Les Républicains réunit à nouveau Alain Chatillon, désormais ancien maire de Revel, et Brigitte Micouleau, conseillère municipale de Toulouse, Pierre Médevielle a, cette fois, décidé de présenter sa propre candidature. L’ancien maire centriste de Boulogne-sur-Gesse a en effet obtenu le soutien de La république en marche et du mouvement Agir. Il sera notamment accompagné de Karine Brun, maire LREM de Laffite-Vigordane.
Après être passée du PRG au Mouvement radical social libéral (MRSL), Françoise Laborde, elle, se présente en candidate libre. Sa liste « République et égalité des territoires » est notamment composée des maires de Villemur-sur-Tarn (Jean-Marc Dumoulin, UDI) et d’Escalquens (Jean-Louis Tronco, DVD). Enfin, Claude Raynal, qui briguera lui aussi un nouveau mandat de sénateur, mènera une liste PS/PC dans laquelle figurent Emilienne Poumirol, conseillère départementale, ainsi que le président du Sicoval Jacques Oberti.
Au total, huit listes participent à ces élections sénatoriales en Haute-Garonne, soit le même nombre qu’en 2014. Parmi elles, un autre candidat indépendant est en lice, en la personne de Robert Médina, maire de Mondouzil, la plus petite commune de Toulouse Métropole, dont il est également vice-président. Comme il y a six ans, Julien Léonardelli mènera une liste Rassemblement national.
La conseillère régionale Myriam Martin se présente, elle, avec le soutien de La France Insoumise. À noter la présence dans sa liste de Brigitte Bec, adjointe de Marc Péré à l’Union ou de Jamal El Arch, nouveau conseiller municipal d’opposition à Toulouse au sein du groupe Archipel Citoyen.
Enfin, Véronique Vinet, conseillère régionale, a été désignée pour représenter la liste d’Europe Écologie Les Verts (EELV). Elle pourrait bien profiter de la poussée écologiste aux dernières municipales pour obtenir un siège au Sénat.
Le renouvellement des sénateurs s’effectue au suffrage universel indirect. Ces derniers sont ainsi élus par un collège électoral composé des députés et des sénateurs, des conseillers régionaux de la section départementale concernée, des conseillers départementaux, ainsi que des délégués des conseils municipaux, qui représentent la très grande majorité des électeurs (95 %). En Haute-Garonne, 2955 grands électeurs participeront au scrutin du 27 septembre, dont l’autre particularité dans le département est de s’effectuer à la proportionnelle.
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