Dans les Hautes-Pyrénées, les candidats de la majorité présidentielles retirent leur candidature pour le second tour des législatives afin de renforcer l’opposition au Rassemblement national.
L’opposition au Rassemblement national se met en place. Dans les Hautes-Pyrénées, le parti mené par Marine Le Pen est en tête dans les deux circonscriptions. Les résultats des urnes ouvrent la voie à l’organisation de triangulaire avec à chaque fois un candidat du Nouveau Front populaire en deuxième position, et un candidat macroniste en troisième.
Les deux candidats de la majorité présidentielle ont donc pris la décision de ne pas se présenter au second tour. « Ce qui compte pour nous, c’est la République », a déclaré lors d’une conférence de presse ce lundi Jean-Bernard Sempastous, qui se présentait dans la première circonscription, comme le rapporte France Bleu. « C’est au nom de mon attachement viscéral à notre territoire que je considère qu’élire un député du Rassemblement National est la pire des solutions », fait savoir Benoit Mournet, de la deuxième circonscription, dans un communiqué en début de soirée relayé par La dépêche du Midi.
Plus tôt, le Nouveau Front populaire (NFP) des Hautes-Pyrénées avait lancé un appel pressant pour contrer le Rassemblement national (RN). Il se positionne comme « l’alternative pour faire barrage au Rassemblement national (RN), une alternative possible, un espoir à gauche, représentant des valeurs de solidarité, de respect de l’autre, d’égalité et de partage ».
Le mouvement de gauche « s’est exprimé sans ambiguïté. Les candidats arrivés en troisième position au premier tour ne doivent pas se maintenir au second : pas une voix, pas un siège de plus ne doit aller au RN. » Du côté de la majorité présidentielle, le premier ministre Gabriel Attal a dit « assumer » le désistement des candidats de son camp « dont le maintien en troisième position aurait fait élire un député Rassemblement national face à un autre candidat qui défend comme nous les valeurs de la République ». Le Nouveau Front populaire estime qu’il « défend la République ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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