Au menu de ce récap d’actu du samedi 25 février: une enquête ouverte après la découverte d’éléments non comestibles dans les repas des cantines scolaires de la ville, un projet immobilier sur un sol contaminé au plomb fait débat dan le quartier Barrière de Paris, un projet routier controversé à Toulouse ou encore un policier condamné pour avoir blessé un journaliste lors des manifestations des gilets jaunes en 2019.
Une enquête a été ouverte après la découverte d’éléments non comestibles dans les repas des cantines scolaires de la ville de Cornebarrieu, en banlieue de Toulouse. Un mégot de cigarettes ainsi que des morceaux de plastique et de carton ont été trouvés, dans les repas que le personnel est chargé de faire réchauffer avant le service. Des repas fournis par un fournisseur.
La mairie de Cornebarrieu a déposé plainte et s’est activée pour trouver un nouveau fournisseur. C’est chose faite depuis cette semaine. Le Maire Alain Toppan l’affirme: « À aucun moment, les objets qui ont été trouvés se sont retrouvés dans les assiettes des enfants ». Le point complet sur la situation à lire ici.
Un projet immobilier fait débat dans le quartier Barrière de Paris à Toulouse. Lors du dernier conseil de Toulouse Métropole, jeudi 16 février, une modification du Plan local d’urbanisme (PLU) de la Ville rose a été votée : celle-ci vise à autoriser la collectivité à ne pas réaliser d’évaluation environnementale sur deux sites situés avenue des États-Unis alors qu’un projet immobilier va y voir le jour.
Le problème est que ce projet de Kaufman et Broad comprenant 800 logements et un groupe scolaire est situé à proximité d’une zone de Toulouse Métropole contaminée au plomb. L’opposition conteste donc ce projet tandis que les élus de la majorité se défendent en disant que la loi prévoit la possibilité de ne pas réaliser l’évaluation environnementale, sur validation de la Mission régionale d’autorité environnementale (MRAE). Mais là encore, l’opposition juge que cette étude, portant sur les orientations d’aménagement et de programmation est caduque. Le point complet du JT à retrouver ici.
Comme le rapporte France Bleu, un policier qui a blessé un journaliste durant une manifestation de Gilets Jaunes à Toulouse a été condamné mardi 21 février. Il a été reconnu coupable de “violence par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions” et a écopé d’une amende de 2000 euros avec sursis.
Le policier avait jeté une grenade de désencerclement en l’air lors de l’acte 23 des gilets jaunes, le 20 avril 2019, causant deux blessures au mollet ainsi qu’au bas du dos du journaliste photo-reporter Kevin Figuier.
Le projet routier Jonction Est, qui prévoit notamment la création d’un échangeur sur le périphérique entre ceux de Montaudran et de Lasbordes, avance. Prévu pour 2028, ce projet se heurte à l’opposition de Toulouse Métropole qui, lors du dernier conseil métropolitain, a pointé du doigt que Jonction Est augmenterait le trafic routier. Ce à quoi les lus ont rétorqué qu’une étude réalisée démontrait que cette jonction fera diminuer le trafic.
Mais là encore, les élus d’opposition sont montés au créneau, dénonçant le cout trop élevé du projet, selon eux. Une enquête publique va être lancée prochainement. Le point complet sur le projet Jonction Est.
Dans un entretien, Jean-Michel Fabre vice-président de la collectivité, en charge notamment de la gestion de l’eau, et président du Syndicat mixte d’études et d’aménagement de la Garonne (SMEAG) dresse un état des lieux inquiétant de la situation hydraulique actuelle et revient sur les différentes manières d’en amoindrir les impacts.
«L’année 2022 a été tout à fait particulière : elle a commencé par des inondations pour ensuite battre des records, à partir du mois d’avril, de températures et de manque d’eau. Nous avons donc dû amorcer le soutien d’étiage (lâcher d’eau) à la Garonne très tôt et le poursuivre plus longtemps (jusqu’au mois de novembre) qu’à l’habitude. En 2023, fait exceptionnel, nous avons lancé la cellule de crise de gestion de l’eau au mois de janvier. Actuellement, nous sommes déjà en manque d’eau car il ne pleut pas suffisamment et que le manteau neigeux est faible. La Garonne est au tiers (moins de 50 m3/seconde) de son débit moyen (150 m3/seconde). L’année 2023 s’annonce donc tout aussi difficile que la précédente. À la différence que, en 2022, les réserves d’eau et les nappes phréatiques étaient pleines au début du printemps, le stock neigeux était satisfaisant. Or, à l’heure où nous parlons, les réserves (eau stockée dans les barrages) sont historiquement basses, et nous savons que la plupart ne se rempliront pas complètement d’ici cet été. Sans compter qu’une nouvelle contrainte vient s’ajouter en 2023 : la crise énergétique. Car, pour soutenir la Garonne, nous utilisons les réserves hydroélectriques, qui servent également à produire de l’électricité. Ainsi, nous devons, et nous devrons, gérer régulièrement l’usage de ces réserves, ce que nous n’avions jamais eu à faire». L’entretien complet est à lire ici.
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