Covid : la Haute-Garonne en zone rouge, qu’est-ce que cela signifie ?

La Haute-Garonne fait désormais partie des 21 déplacements classés en zone rouge, en raison de la circulation active du Covid. C’est le premier ministre Jean Castex qui l’a annoncé ce jeudi 27 août. La Haute-Garonne classée en zone rouge Covid CC 2.0 by Vesna Pixi

Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 27 août, le premier ministre Jean Castex a annoncé que la Haute-Garonne faisait partie des 19 nouveaux départements classés en zone rouge, en raison de la circulation active du Covid. Au total, 21 départements sont désormais dans cette catégorie et ont dépassé le seuil de taux d’incidence fixé à 50 cas pour 100 000 personnes.

51,3 cas pour 100 000 habitants

Placée jusqu’à présent en zone de vulnérabilité modérée, la Haute-Garonne connaît actuellement un taux d’incidence de 51,3 cas pour 100 000 habitants, selon les derniers chiffres de Santé publique France. À titre de comparaison, ce même taux était de 77 cas pour 100 000 habitants vendredi dernier pour la seule ville de Toulouse. En Occitanie, le Gard et l’Hérault intègrent, eux, aussi, la liste des départements en zone rouge.

Qu’est-ce que cela change ?

La classification en zone rouge donne la possibilité aux préfets de prendre des mesures plus restrictives au niveau local, en lien avec les maires et les Agences régionales de santé (ARS). Ceux-ci peuvent par exemple généraliser le port du masque dans l’espace public, comme c’est déjà le cas à Toulouse, ou encore décider de la fermeture des bars et restaurants après 23 heures. Autres changements possibles, le dépistage peut être intensifié pour les personnels des Ehpad où les visites peuvent être encadrées.

Plus de dérogations possibles pour les rassemblements de 5000 personnes

À noter également que les dérogations éventuelles pour dépasser la jauge des 5000 personnes pour les rassemblements (comme le demandaient le Stade Toulousain et le TFC), ne sont plus possible en zone rouge.

Tout faire pour éviter le reconfinement

Enfin, lors de sa prise de parole, si Jean Castex a déclaré tout faire pour éviter le reconfinement, il a aussi assuré que le gouvernement se préparait à une telle éventualité : “des plans de reconfinement territoriaux ou globaux sont prêts. Notre système hospitalier est prêt aussi à une éventuelle nouvelle vague de patients, en terme de lits, masques, médicaments, réanimateurs. Mais notre objectif est de tout faire pour éviter un reconfinement, surtout généralisé. Cet objectif est à notre portée, pour peu que nous soyons tous mobilisés. »