Le préfet du Val-d’Oise a déposé un arrêté de protection pour préserver le milieu biologique de l’écrevisse à pieds blancs. Cette espèce de crustacé est menacée de disparition.
C’est une bonne nouvelle. Le préfet du Val-d’Oise a pris un arrêté pour protéger l’écrevisse à pieds blancs. «Un arrêté de protection a été déposé pour préserver leur milieu biologique et ainsi les éléments nécessaires à leur alimentation et leur reproduction», indique-t-il.
https://twitter.com/Prefet95/status/1530193348450975744
La présence de ce crustacé est effectivement en recul dans la région depuis plusieurs années. «L’écrevisse à pieds blancs présente dans le Val-d’Oise constitue la dernière population d’Île-de-France !», soulignent les services de l’Etat dans une publication sur Twitter.
Aussi appelée écrevisse à pattes blanches, ce crustacé est protégé. Il est en effet classé comme espèce en danger. Il est d’ailleurs interdit de pêcher cette espèce d’écrevisse. Mais sa capture est autorisée dix jours par an dans certains départements de France.
De nombreuses menaces de disparition pèsent sur l’écrevisse à pieds blancs. La pêche intensive, la pollution des eaux, la concurrence d’espèces introduites ou encore l’artificialisation des cours d’eau expliquent notamment sa forte régression.
L’écrevisse à pieds blancs a en général pour habitat les eaux froides, non polluées, claires et vives. Elle se rencontre notamment dans les torrents, ruisseaux et rivières et aussi dans des lacs et certains canaux en Europe de l’Ouest.
On la trouve ainsi en Grande-Bretagne, mais également en Irlande. C’est d’ailleurs l’unique espèce d’écrevisse présente dans ce pays. Elle vit également en France, en Espagne, au nord du Portugal, en Italie, en Yougoslavie, en Allemagne, en Suisse et enfin en Autriche.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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