Si le taux de pauvreté de l’Île-de-France est de 16,1%, il s’avère être nettement plus élevé dans certains départements de la région francilienne. Voici lesquels.
16,1% des habitants de l’Île-de-France avaient un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté en 2021. C’est ce que dévoilent des données publiées en janvier dernier par l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee). Mais ce taux de pauvreté, fixé à 60 % du niveau de vie médian, masque des disparités entre les départements de la région.
En effet, les Yvelines ont un taux de pauvreté de seulement 10,5%, quand celui de la Seine-Saint-Denis atteint les 28,4%. Ce qui fait de ce dernier le département le plus pauvre de la région Île-de-France, mais également de France métropolitaine. Il se place effectivement devant les Pyrénées-Orientales (21,2%) et l’Aude (20,8%), tous deux situés en Occitanie.
Si l’on reste en Île-de-France, la Seine-Saint-Denis est suivie par le Val-d’Oise. Avec 17,7% de ses habitants ayant un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté en 2021, il est le deuxième département le plus pauvre de la région. Même s’il se place loin derrière la Seine-Saint-Denis. Arrive ensuite le Val-de-Marne qui le suit de près. Son taux de pauvreté s’établit à 17,2%.
Ces trois départements ont d’ailleurs les niveaux de vie médians, qui sont calculés en fonction du revenu disponible dans un ménage au regard du nombre d’adultes et d’enfants du foyer, les plus faibles de l’Île-de-France. Ainsi, celui de la Seine-Saint-Denis est de 19 020 euros, du Val-d’Oise de 23 290 et celui du Val-de-Marne de 24 270 euros.
En comparaison, le niveau de vie médian de Paris atteint les 29 730 euros, celui des Hauts-de-Seine les 29 720 euros, celui des Yvelines les 28 130 euros, celui de l’Essonne les 25 040 euros et celui de Seine-et-Marne les 24 640 euros. Ce dernier est donc assez proche du niveau de vie médian du Val-de-Marne, alors que son taux de pauvreté est seulement de 12,4%.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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