C’EST L’HISTOIRE D’UNE VILLE… qui a toujours voulu savoir
À force de passer devant au cours de nos trajets du quotidien, on finirait presque par ne plus faire attention à elle et au symbole qu’elle représente. Comme si elle avait toujours fait partie du paysage. Pourtant, apercevoir une fusée à taille réelle depuis la rocade n’est pas une chose banale quand on y pense. Dans une métropole qui accueille 20 000 nouveaux habitants chaque année, ce totem érigé vers le ciel fait ainsi figure de gardien de la mémoire d’un pan important de l’identité toulousaine. Une histoire parfois méconnue ou, à l’inverse, considérée comme évidente. Mais ce titre de capitale européenne de l’espace, qui aurait pu échoir à une autre ville que Toulouse, est un choix politique qui s’est joué dans les années 1960.
Désormais, rares sont les actualités liées au spatial dans lesquelles la Ville rose ne soit, plus ou moins directement, impliquée. Ainsi, quand Thomas Pesquet s’apprêtait à devenir le dixième astronaute français, on apprenait qu’il était passé par les bancs de Supaéro (aujourd’hui Isae) à Rangueil. De même, ce sont des instruments toulousains, conçus et fabriqués dans les laboratoires de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (Irap), qui ont permis de découvrir une jeune exoplanète répondant au doux nom de “V830 Tau b” en 2016. Sources de fierté locale, l’espace et ses mystères vertigineux n’en imposent pas moins une forme d’humilité. Au XVIe siècle, un proverbe savoureux soulignait déjà cet état d’esprit assoiffé de connaissance et de conquête : « Paris pour voir, Lyon pour avoir, Bordeaux pour dispendre (dépenser) et Toulouse pour apprendre ».
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires