C’EST L’HISTOIRE DE FEMMES ET D’HOMMES DESCENDUS DANS LA RUE… sans l’avoir voulu
Vivre dans la rue n’est pas irrémédiable. C’est en tous cas le message que souhaite faire passer le Secours catholique-Caritas France à travers sa dernière campagne publicitaire. Avec des slogans tels que “Elle avait baissé les bras”, “Il vivait dans sa voiture” et “17 ans dans la rue”, l’association sensibilise le grand public à la situation difficile de ces femmes et de ces hommes qui gardent pourtant la volonté de retrouver une vie stable. Qu’ils soient sans-abris et donc vivant dans la rue ou sans domicile fixe, écumant les logements précaires et les centres d’hébergement d’urgence, il est malheureusement fréquent de les croiser. Souvent sans un mot ou même un regard, nous les frôlons, sans réellement prêter attention à leur présence.
Le JT a décidé de s’arrêter aux côtés de certains d’entre eux, d’écouter leurs histoires, leur ressenti. Ceux-là ont entamé un parcours de réinsertion grâce à l’accompagnement des services sociaux, des associations mais aussi à leur volonté de construire un avenir meilleur.
Mais lorsque nous sommes partis à leur recherche, ces femmes et ces hommes n’ont pas été faciles à trouver. D’abord parce que, n’étant plus pris en charge par ce que l’on appelle communément ”le système”, ils ont purement disparu des listings et sont difficilement localisables. Ce qui, en soi, est une bonne nouvelle. Cela signifie qu’ils parviennent à vivre par leurs propres moyens. Ensuite, parce que l’amour propre et la pudeur leur intiment un silence compréhensible. Car, que ce soit trois jours, trois mois ou trois ans, la rue laisse forcément des traces.
Luc, Leïla, Stéphane et Juliette témoignent dans le JT de leur passage dans la rue et de la manière dont ils en sont sortis.
Séverine Sarrat
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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