La population des Pyrénées-Orientales augmente ces dernières années, notamment grâce à un solde migratoire positif, qui pallie le déficit de naissances dans le département.
Les Pyrénées-Orientales est le quatrième département le plus peuplé d’Occitanie, derrière la Haute-Garonne, l’Hérault, le Gard, et juste devant le Tarn. Selon les dernières données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), il compte 482 765 habitants au 1er janvier 2020. De 2014 à cette date, sa population s’accroît de 0,6 % par an. Une progression importante, qui reste moins rapide que durant la période précédente (+ 0,9 % par an entre 2009 et 2014).
L’excédent migratoire explique cette hausse. Cela signifie que, pendant toutes ces années, le nombre d’arrivées est resté nettement supérieur au nombre de départs. Une tendance qui pallie un solde naturel négatif. Les naissances étant moins nombreuses que les décès.
« Les Pyrénées-Orientales font partie des 20 départements les plus dynamiques de France métropolitaine », explique l’Insee. La population du département croît principalement dans l’agglomération de Perpignan. Notamment grâce à l’attractivité de sa banlieue, car la ville-centre perd en habitants. Elle progresse aussi le long de la Nationale 116, entre Prades et Perpignan, dans les communes bordant l’A9 et le long de l’axe qui relie Argelès-sur-Mer et Céret.
De même, les villes du bord de mer sont extrêmement attractives, à l’image des agglomérations de Saint-Cyprien de Saint-Laurent-de-la-Salanque et Canet-en-Roussillon. Céret aussi attire fortement. Mais son nombre d’habitants progresse moins rapidement à cause d’un déficit naturel marqué.
Globalement, les chercheurs de l’Insee remarquent que la population des Pyrénées-Orientales se concentre dans cinq aires d’attraction distinctes. Les agglomérations de Perpignan, Prades, Céret, Amélie-les-Bains-Palada et Banyuls-sur-Mer, réunissent à elles seules 94% des habitants du département. Dans le détail, les aires de Perpignan et Prades restent les plus dynamiques. « À l’inverse, la population de l’aire de Céret stagne alors qu’elle progressait précédemment. Dans l’aire d’Amélie-les-Bains-Palalda, le regain d’attractivité entre les deux périodes (2014 et 2020) est plus important que la dégradation du déficit naturel », précise l’Insee. Seule l’aire de Banyuls-sur-Mer perd des habitants.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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