Une plainte déposée après la découverte d’autocollants antiavortements à Lectoure
Le maire de Lectoure a déposé une plainte après la découverte d’autocollants contre l’avortement durant le week-end du 11 au 12 février. Ils se trouvent à divers endroits de la ville, notamment sur la rue Nationale, selon la municipalité.

« Suite à la découverte d’un grand nombre d’autocollants antiavortements à divers endroits de la ville de Lectoure, en particulier sur les panneaux de signalisation, le maire Xavier Ballenghien a porté plainte contre X mardi 14 février à 16 heures pour dégradation de mobiliers urbains », annonce la municipalité dans un communiqué.
Lectoure réitère son soutien à la liberté des femmes
La veille, lundi 13 février, dans l’après-midi, il a contacté la gendarmerie par téléphone pour évoquer ces affichages sauvages. « Cette campagne de collage qui touche Lectoure et Fleurance porte atteinte à la liberté de la femme », faisait remarquer la Mairie après la découverte des autocollants. Après le dépôt de plainte, la Mairie de Lectoure réitère « son indéfectible soutien à la liberté de la femme ».
Le droit à l’avortement dans la Constitution
Il faut rappeler que cinq mois après la décision de la Cour suprême américaine de ne plus garantir la possibilité d’avorter, l’Assemblée nationale s’est prononcée pour l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution en novembre 2022.
Puis, le 1er février dernier, le Sénat a adopté une proposition de loi constitutionnelle qui a pour effet de protéger la liberté de la femme de recourir à l’IVG. Le texte voté indique que « la loi garantit l’effectivité et l’égal accès au droit à l’interruption volontaire de grossesse ».