Si les députés ont adopté mardi 5 février la très controversée « loi anti-casseurs », le nombre élevé d’abstentionnistes dans les rangs de La République en marche a retenu l’attention. 50 d’entre eux ont en effet refusé de se prononcer pour le texte. Un fronde inédite depuis le début de la mandature.
En Haute-Garonne, sur les huit députés LREM ou apparentés à la majorité, seule Sandrine Mörch s’est abstenue. Une position justifiée par son « irrémédiable attachement à l’État de droit, dans lequel, sous aucun prétexte, la liberté de manifester ne saurait être altérée ». « Nous sommes opposés à l’idée que les préfets puissent prendre des mesures restrictives interdisant, sur la suspicion de faits qui pourraient y être commis, l’accès à une manifestation à une personne », poursuit le communiqué signé par 16 députés En Marche.
Sébastien Nadot, récemment exclu du groupe LREM à l’assemblée suite à son vote contre le budget 2019, n’a quant à lui pas participé au scrutin. Joël Aviragnet, seul député socialiste du département, s’est lui prononcé contre la « loi anti-casseurs ».
La rédaction
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