Secrétaire fédéral du Parti socialiste 31, en charge de la communication, il est également directeur de cabinet à la mairie de Muret. Celui qui se définit comme « un esprit libre » le démontre en répondant à nos questions… décalées.
Vous est-il déjà arrivé de vous endormir au cinéma, au théâtre ou à toute autre manifestation culturelle ?
Je ne suis pas du soir. Ça m’est donc arrivé quelquefois, notamment il y a une dizaine d’années devant un spectacle de danse contemporaine. Heureusement pour les spectateurs, je ne ronfle pas !
De quel luxe ne pourriez-vous pas vous passer ?
Le travail ! C’est un luxe d’avoir un métier intéressant, voire passionnant, où on se marre avec ses collègues. Je pense souvent à tous ceux qui n’ont pas ma chance, et ils sont nombreux. Le chômage a été la pire période de mon existence…
Pour décliner une invitation chez des amis, que prétextez-vous ?
Plus personne ne m’invite depuis que j’ai 3 enfants.
Quelle est votre chanson d’amour préférée ?
« La Javanaise ». De manière générale, j’aime beaucoup les chansons de Gainsbourg, même celles qui sont franchement triviales, car elles reposent sur des textes parfaits.
Avec quelle personnalité aimeriez-vous échanger votre vie pour une journée ?
J’aurais aimé être Edouard Baer lors de la cérémonie des Césars pour jouer au dandy, prendre le temps de faire rire le public et tutoyer les acteurs et cinéastes…
À quelle occasion vous est-il arrivé de penser : « je n’y arriverai jamais ! »
Lorsque je me suis fait offrir « Le Capital au 20e siècle » de Thomas Piketty, quand j’ai vu qu’il comptait 976 pages de petits caractères…
Pour vous faire plaisir, quel plat faut-il vous cuisiner ?
J’aime la gastronomie du Sud-Ouest. Tous les plats traditionnels de la région me font saliver : cassoulet, magret, poulet grillé, pastifret, bref tout ce qui finit en « é »…
Quel défaut jugez-vous rédhibitoire ?
Je déteste l’égoïsme, cette attitude où l’on ne pense qu’à son propre intérêt sans essayer de comprendre les conséquences pour autrui, ou pour la société.
Que feriez-vous si vous étiez, le temps d’une journée, dans un corps du sexe opposé ?
Je préfère que vous ne le sachiez pas…
Une chanson a-t-elle marqué votre vie ?
« Parle plus bas » (Le Parrain), interprétée par Dalida sur la musique de Nino Rota, que j’ai chantée avec le chœur de mon collège sans avoir vu le film car j’étais trop jeune.
Quel a été le moment le plus heureux de votre vie ?
Lorsque je suis devenu papa. Ce n’est pas original, mais à ce moment-là je me sentais invincible !
Quel serait votre pire cauchemar ?
La hantise d’un militant comme moi, c’est l’arrivée au pouvoir de l’extrême-droite : je vous assure qu’il m’arrive souvent d’en cauchemarder ! Ça me fout un bon coup de pied au cul pour démarrer la journée.
De quel objet personnel auriez-vous du mal à vous séparer ?
Ma prothèse téléphonique à la pomme.
Avez-vous une recette miracle contre le stress ?
En griller une… que je me fais offrir car je ne « fume » plus (ils se reconnaîtront) !
Quel est, pour vous, le plus grand luxe ?
Je n’aime pas particulièrement le luxe. Peut-être le fait de déguster des mets très rares (et chers) est le plus grand des luxes pour moi… Si Michel Sarran a besoin d’un goûteur…
Qu’est-ce qui vous pénalise le plus dans la vie ?
Je suis parfois trop gentil.
Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous après votre mort ?
Que j’étais un « type bien », ça me suffira.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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