La commune de Saint-Prix cherche des bénévoles pour aider les grenouilles à traverser la route face aux Étangs Marie. La période de migration a commencé.
Saint-Prix au secours des amphibiens. Entre février et avril, les crapauds et grenouilles sortent d’hibernation. Ils quittent les trous dans lesquels ils hibernent depuis plusieurs mois pour se diriger vers des points d’eau à proximité.
Mais sur leur chemin de nombreux dangers vont se dresser. Les routes en font notamment partie. Face à cela, la commune du Val-d’Oise a décidé de venir en aide à ces espèces menacées d’extinction. Les populations d’amphibiens sont en effet en net déclin. La ville a donc créé un crapaudrome.
L’installation a été remise en place au début du mois avec l’aide de plusieurs organismes, notamment du SIARE (Syndicat Intégré Assainissement et Rivière de la région d’Enghien) et de l’Office Nationale des Forêts. Située face aux Étangs Marie, elle est en fait constituée de plus de 600 mètres de bâches le long de la route.
Le crapaudrome empêche ainsi les grenouilles, tritons ou salamandres de se déplacer et de risquer de se faire écraser. Pour rejoindre les Étangs Marie, ils doivent effectivement traverser la route des Parquets. Cette dernière est fermée depuis août 2019, mais elle reste accessible aux véhicules.
Tous les matins, des bénévoles ou agents viennent donc récupérer les amphibiens bloqués par la bâche. Ils les font ensuite traverser la route en toute sécurité. Comme les aléas météorologiques perturbent parfois la période de migration, le crapaudrome peut rester jusqu’au mois d’avril ou mai.
Ainsi, Saint-Prix est à la recherche de bénévoles. Elle appelle tout un chacun à participer à cette action. Pour cela, il faut envoyer un mail au Service Environnement de la ville à l’adresse suivante : environnement@saintprix.fr. La commune demande par ailleurs aux automobilistes de ralentir et d’être vigilants lorsqu’ils empruntent la route des Parquets.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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