Après une saison 2013-2014 mouvementée, le TMB s’apprète à lancer sa nouvelle saison, sans cacher ses ambitions. Retour sur la politique mise en place par le club, les ambitions sportives et le bilan de la nouvelle équipe dirigeante avec Philippe Tedesco, vice-président du club.
Philippe Tedesco, comment se présente cette nouvelle saison 2014-2015 ? Quels sont les objectifs ?
Le TMB était 12e lorsque la nouvelle équipe dirigeante est arrivée, en décembre dernier. Dès la deuxième partie de la saison 2013-2014, nous nous sommes hissés dans le Top 8, pour terminer 8e. Notre premier objectif est maintenant de rester dans le Top 8 et nous avons donc fait un recrutement en conséquence. Nous avons rajeuni l’équipe et sommes allés chercher des joueuses capées en U19, en U20 et en Espoir. Cette jeune génération est encadrée par des basketteuses étrangères aguerries. Ce mélange nous permet, malgré le fait que nous ayons le plus petit budget des 14 équipes du championnat professionnel, de pouvoir prétendre faire mieux que la saison dernière.
Pouvez-vous nous parler des quatre nouvelles recrues du TMB ?
Nous avons recruté deux étrangères : l’ailière Nicole Michael qui arrive des Etats-Unis amène sa forte expérience, et Sofie Hendrickx qui va sécuriser la raquette et sera le lien entre les filles francophones et anglophones puisqu’elle est la capitaine de l’équipe nationale de Belgique. Nous avons également recruté deux jeunes françaises à savoir la meneuse Olivia Epoupa, à qui Montpellier faisait les yeux doux, mais qui a choisi de venir grossir les rangs du TMB. Nous avons avec elle, un projet sur plusieurs années pour qu’elle puisse, malgré son jeune âge, devenir le leader de cette équipe. Et pour finir, nous avons engagé, pour donner de la dynamique au jeu, Clémentine Morateur tout droit arrivée de Tarbes.
L’arrivée d’Olivia Epoupa peut-elle faire évoluer le jeu du TMB ?
Le poste de meneuse est très important en basket. Si le travail est bien fait par Olivia, elle peut libérer les autres coéquipières comme Antonija Misura. Pour que cette dernière puisse enchaîner les paniers à trois points, il faut qu’elle soit relativement tranquille dans le jeu. Ainsi, nous comptons sur Olivia pour libérer Antonija qui aura alors plus d’espaces et de sérenité pour le faire. Désormais, cette équipe nous parait équilibrée et je pense que nous pouvons prétendre à des objectifs ambitieux.
« Olivia Epoupa deviendra le leader du TMB »
Vous confesser être le plus petit budget du championnat élite, qu’en est-il ?
La saison dernière, notre budget atteignait les 1,350 million mais cette année il est d’1,250 million. Ainsi, nous avons dû nous séparer de 10% de notre masse salariale ce qui nous permettra de passer une année sereine, au budget maitrisé. Jusque là le club vivait au-dessus de ses moyens, nous avons donc revu le budget en fonction des partenriats que nous étions capables de mettre en place. En décembre dernier, il n’y avait quasiment pas de partenaires mais aujourd’hui ils sont là.
Pour assurer la pérennité du TMB, vous annoncez une levée de fonds…
Tout à fait ! Le TMB est devenu un groupement sportif composé d’une SAS qui gère l’équipe professionnelle et le centre de formation, et d’une association qui a en charge les équipes amateurs. La SAS dispose d’un capital de 193 000€ mais je considère que, dans les années avenirs, les subventions et les partenariats pouvant baissés, nous devons faire régulièrement des augmentations de capital. Nous avons donc décidé de faire une levée de fonds de 10 à 100 000€ et d’accepter de nouveaux actionnaires.
En chiffres :
A noter : Manon André et Marjorie Mayans, rugbywomen francaises internationales, seront présentes pour assurer le coup d’envoi du premier match de la saison du TMB le 25 octobre prochain face à Hainaut.
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