C’est un sujet de discussion de la part de tous les Toulousains depuis quelques jours : les déchets. Ils s’entassent et commencent à devenir envahissants. Certains habitants de la ville soutiennent le mouvement de grève des éboueurs, d’autres en ont ras le bol.
Ils réclament la fin de la grève des éboueurs. Des organisations professionnelles et syndicats patronaux ont envoyé un courrier à la mairie de Toulouse. Derrière cette lettre : La CPME, le Medef, le GNI 31, la fédération des commerçants et artisans de Toulouse, l’UMIH 31, le Club hôtelier et la CCI.
Effectivement, depuis le 16 décembre, les poubelles s’entassent dans les rues de Toulouse. Une situation qui embête les restaurateurs et hôteliers. Le volume de déchets de ces professions est important, et depuis plusieurs semaines, ces sacs de poubelles côtoient les clients en terrasse.
Cette situation fait suite à la mise en place des 1 607 heures annuelles et la fin du fini-parti, les éboueurs se sont mis en grève. Pour l’instant, les négociations semblent être au point mort.
Pour compenser les 35 heures, au lieu de 25 actuellement, les 600 agents de la collecte réclament une compensation en congés à hauteur de 34 jours. De son côté, la collectivité en propose 9, avec la possibilité de monter jusqu’à 11, comme pour la police municipale.
Afin de mettre la pression sur les grévistes, Jean-Luc Moudenc a brandi la menace de privatiser le service de collecte d’ordure. Malgré cela, la grève devrait perdurer la semaine prochaine.
La rédaction
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