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Site Seveso dans le Tarn : des ajustements exigés après l’incident de la société Brenntag à Saint-Sulpice

Gala Jacquin

22 novembre 2023 - 08:15

Après un incident survenu le 30 octobre dernier sur le site Seveso, Brenntag, à Saint-Sulpice, la commission de suivi exige des ajustements dans la gestion d’accident de la société.

Saint-Sulpice brenntag incident — © Tobias Arhelger/Shutterstock.com

La commission de suivi du site Brenntag à Saint-Sulpice s’est réunie ce mardi 14 novembre pour discuter du bilan annuel, des actions de l’inspection, de la communication lors de l’incident du 30 octobre, et des non-conformités constatées en avril. Pour rappel, une explosion sans gravité s’est produite lundi 30 octobre sur le site tarnais classé Seveso seuil haut. Si aucune victime n’est à déplorer, la commission de suivi du site reproche plusieurs manques à la société.

Des ajustements exigés après l’incident du site Brenntag

Deux sujets ont particulièrement retenu l’attention : la communication de Brenntag lors de l’incident à Saint-Sulpice, jugée perfectible par la mairie, les riverains, le SDIS et les services de l’État, et les non-conformités identifiées par la DREAL lors de l’inspection du mois d’avril dernier. Le sous-préfet du Tarn a alors souligné l’importance de la mise en œuvre rapide des dispositions prévues en cas de crise, notamment le Plan d’Opération Interne (POI) et le Plan particulier d’intervention (PPI).

Il a également demandé à Brenntag d’organiser une réunion avec les riverains pour les informer de manière exhaustive sur l’accident du 30 octobre, d’ajuster le POI en ce qui concerne son déclenchement et les dispositifs d’alerte, de respecter les engagements de régularisation des non-conformités et de fournir une analyse approfondie des causes de l’accident du 30 octobre à la commission. En outre, une inspection sur l’accidentologie est prévue le 28 novembre, ainsi qu’un déclenchement inopiné du POI à une date non précisée.

Selon les premiers éléments, l’incident du lundi 30 octobre concernait « un récipient en plastique contenant environ 70 litres d’un liquide provenant de la purge d’acide nitrique », selon les services de l’État. Un dégagement de vapeur nitrique de faible volume s’était alors formé. L’exploitant l’avait finalement rabattu en utilisant des lances à eau. Ce dégagement s’était ensuite rapidement dissipé sur le site. Pour l’heure, une enquête est en cours pour mieux comprendre les circonstances de cette explosion.

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Gala Jacquin

Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.

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