Pyrénées-Orientales : pourquoi le petit lac de la Raho reste fermé ?
10 juillet 2024 - 08:02
Depuis ce vendredi 5 juillet, les vacanciers ne peuvent plus se baigner dans le petit lac de la Raho, situé dans les Pyrénées-Orientales. En effet, l’ARS Occitanie et le Département ont interdit la baignade sur le plan d’eau de la commune de Villeneuve-de-la-Raho, jusqu’à nouvel ordre. La raison ? La présence de cyanotoxines dans l’eau. Explications.
Mis à jour le vendredi 26 juillet à 14h.
Après près de 20 jours, la préfecture des Pyrénées-Orientales a annoncé que « l’interdiction de la baignade est levée » dès ce vendredi 26 juillet. Le lac de la Raho peut donc retrouver ses visiteurs sans restrictions suite aux « bons résultats d’analyses réalisées par l’ARS (Agence régionale de santé). »
La baignade est désormais interdite sur le petit lac de la Raho, dans les Pyrénées-Orientales depuis ce vendredi 5 juillet. En effet, après avoir analysé la qualité de l’eau, l’Agence Régionale de Santé d’Occitanie (ARS) ainsi que le Département ont décidé d’interdire l’accès à l’étendue d’eau pour une durée indéterminée, au grand désarroi des visiteurs, touristes et restaurateurs. D’autant plus que cette fermeture du lac arrive au début de l’été.
Le petit lac de la Raho fermé jusqu’à nouvel ordre
Cette décision n’a donc pas été prise à la légère. Le Département des Pyrénées-Orientales l’explique : les contrôles réalisés le jeudi 4 juillet ont révélé la présence de cyanotoxines, des substances toxiques produites par certaines cyanobactéries. Celles-ci peuvent proliférer dans les plans d’eau, surtout en période de chaleur, et représenter un risque pour la santé publique. En réponse à cette détection, un arrêté municipal sera pris par la commune de Villeuneuve-de-la-Raho. Cet arrêté sera affiché au poste de secours ainsi qu’aux entrées du lac.
Des prélèvements supplémentaires ont été réalisés le vendredi et d’autres ont également été effectués le lundi 8 juillet. Ces mesures permettront de déterminer si l’interdiction peut être levée dans les prochains jours. Le suivi des cyanobactéries est assuré par l’ARS, avec des auto-contrôles supplémentaires demandés par le Département, gestionnaire du site.
Pour information, les cyanotoxines peuvent causer divers problèmes de santé chez les baigneurs, allant des irritations cutanées à des troubles plus graves en cas d’ingestion. Ainsi, par mesure de précaution, il est vivement conseillé de respecter l’interdiction de baignade et de suivre les consignes affichées sur le site.
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