Toulouse : le site de l’usine AZF bientôt dépollué

2 réponses à “Toulouse : le site de l’usine AZF bientôt dépollué”

  1. Parmi toutes les inexactitudes qui ont circulé pendant des années concernant la catastrophe AZF celles portant sur les quantités de produits mises en oeuvre dans l’explosion reviennent sans cesse. Plus de vingt ans après, évoquer l’explosion de 300 à 400 tonnes d’ammonitrates reste sidérant. Tous les véritables spécialistes indépendants et compétents considèrent que c’est environ environ le dixième de cette quantité qui a véritablement détonné, le reste du stock étant dispersé sans véritablement intervenir dans l’explosion. Une indication qui ne change rien à l’étendue des dégâts ni à la gravité de l’accident mais qui vient ajouter encore de la confusion à l’explication de la catastrophe dont les origines, faute d’avoir été véritablement cherchées, restent encore aujourd’hui indéterminées.
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  2. Merci Jacques Mignard pour cette précision importante. Le rapport d’INERIS a toujours indiqué un impact énergétique de 15 à 40 tonnes de TNT, soit moins de 45 à 120 tonnes maximum de Nitrate d’Ammonium. Les photographies ont bien montré qu’une grande quantité de ce nitrate n’avait pas explosé. Ce point est important puisqu’un tel tonnage d’une explosion au sol est incompatible avec la magnitude de 3.4 mesurée par les réseaux sismologiques internationaux. L’explosion d’AZF n’a pas dépassé la magnitude 2.0 et est survenue en réalité à 10h18’05, soit 9 secondes après ce premier séisme d’origine souterraine de magnitude 3.4 de 10h17’56.6. Il est en revanche navrant de voir que très peu ont remis en cause ce problème sismique et ces problèmes de datation. En tout cas les avocats de l’usine auraient dû le faire et ne l’ont pas fait. Ils ont préféré ne pas contredire les triches grossières du CEA militaire qui a inversé en 2005 l’ordre d’arrivées des ondes sismiques Pg et Pn de la station EPF dans son rapport sismologique pour faire caler l’épicentre sismique principal au niveau du cratère d’AZF. Votre association n’a hélas pas voulu intervenir lors des procès sur ce problème sismique… ne vous étonnez pas maintenant que les journalistes répètent les absurdités explosives au lieu de s’intéresser à l’explosion souterraine des installations militaires aménagées au début des années 90 sous le CHU de Rangueil et sous l’Hôpital Militaire Larrey.
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