Les acteurs du tourisme en Haute-Garonne sont globalement dans le vert à la mi-saison. Mais les comportements des visiteurs ont évolué.
Alors que se prépare un chassé-croisé entre les départs et les retours de vacances des juillettistes et des aoûtiens, les acteurs du tourisme en Haute-Garonne font un premier bilan de l’été à mi-saison. « Ce mois de juillet est atypique », résume Didier Cujives, président de Haute-Garonne Tourisme dans un communiqué.
« La canicule et la baisse du pouvoir d’achat semblent avoir freiné le comportement des touristes en ce début d’été. Malgré un excellent remplissage des hébergements locatifs sur l’ensemble du département ce mois-ci, la consommation des touristes sur place n’est pas au rendez-vous », note Didier Cujives.
Il explique que « si ce n’est la pratique de loisirs gratuits comme les marchés, les feux d’artifice ou encore la baignade dans les lacs, nos professionnels du tourisme constatent que les dépenses sont en baisse. Les grands perdants sont les activités de pleine nature encadrées. »
Selon Didier Cujives, président de Haute-Garonne Tourisme, « la tendance est à des séjours plus doux, très farniente et sans contrainte… Les années Covid en étant vraisemblablement la cause. J’en veux pour preuve de nouvelles interrogations reçues chez Haute-Garonne Tourisme et qui n’existaient pas les années précédentes : Quel est le prix du carburant chez vous ? Quels sont vos lieux de baignade gratuits ? Y a-il des arbres dans le jardin de cette location ? L’hébergement est-il climatisé ? Quelles sont vos balades et randonnées les plus ombragées ? »
Par ailleurs, l’agence pour la promotion du tourisme dans le département fait savoir que 85 % de la clientèle est française. Elle vient essentiellement d’Ile-de-France et des départements de l’ouest du pays, suivie par une clientèle de proximité, essentiellement de la Haute-Garonne elle-même et de Toulouse. Quant à la clientèle étrangère, sa présence augmente par rapport à 2021 grâce à la levée des restrictions liées au coronavirus. Elle vient majoritairement de Belgique et d’Allemagne.
Aussi, le prix du ticket moyen augmente. Il est de 954 euros, contre 857 euros en 2021. Ce chiffre s’explique car moins de courts séjours ont été vendus.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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