En 2023, la qualité de l’air en Occitanie s’est améliorée avec une baisse des principaux polluants, selon Atmo Occitanie. Toutefois, la pollution continue d’affecter de nombreux habitants, notamment dans les grandes agglomérations.
En 2023, la qualité de l’air en Occitanie a montré des signes d’amélioration, selon le dernier rapport d’Atmo Occitanie, relayé par l’Agence régionale de santé. Les concentrations des principaux polluants surveillés ont diminué par rapport à l’année précédente. C’est le cas du dioxyde d’azote (NO2), des particules fines (PM2.5 et PM10) et de l’ozone (O3). Malgré ces progrès, la pollution continue d’affecter les habitants.
Les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) ont globalement diminué par rapport à 2022, bien que certains secteurs, particulièrement ceux exposés au trafic routier, présentent encore des dépassements des valeurs limites pour la protection de la santé. Les particules fines (PM2.5) sont également en recul, respectant la valeur limite actuelles sur l’ensemble de la région. Toutefois, de larges secteurs urbains restent exposés à des niveaux supérieurs à l’objectif de qualité.
Les particules en suspension (PM10) ont fortement diminué en 2023 par rapport à 2022, revenant à des niveaux similaires à ceux observés avant cette année. La réglementation est globalement respectée, sauf dans certains territoires urbains. De même, les concentrations en ozone (O3) ont baissé, en grande partie grâce à des conditions météorologiques plus favorables comparées à l’été chaud de 2022.
Si la qualité de l’air est globalement meilleure en Occitanie, la situation reste préoccupante dans les grandes agglomérations. En effet, environ 1,5 million d’habitants de Nîmes, Perpignan, Montpellier et Toulouse restent exposés à des niveaux de particules fines (PM2.5) supérieurs aux seuils recommandés. Ce qui représente 63% des résidents de ces zones. Des améliorations sont constatées, mais elles sont moins marquées dans les préfectures de la Haute-Garonne et de l’Hérault.
En ce qui concerne le NO2, entre 3 250 et 8 050 résidents sont exposés à des dépassements des valeurs limites, soit moins de 0,5% de la population. Par rapport à 2022, cette exposition a légèrement augmenté, avec une hausse de 650 à 2 550 personnes selon les territoires.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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