Des manifestations sont prévues samedi 7 septembre à Toulouse et en Occitanie après la nomination de Michel Barnier comme premier ministre, qui provoque une vague de mécontentement à gauche.
La France a enfin un premier ministre depuis ce jeudi 5 septembre. Il s’agit du Républicain Michel Barnier, ex-ministre et ancien commissaire européen. Mais ce n’est pas le nom que les rangs de la gauche espéraient. Le Nouveau front populaire revendique la nomination de Lucie Castets, ex-directrice des Finances de la Ville de Paris.
Sans surprise, la nomination de Michel Barnier va déclencher des manifestations, à Toulouse, en Occitanie, et dans l’ensemble du pays. Environ 150 rendez-vous sont prévus ce samedi 7 septembre partout en France. Ils sont organisés notamment par des organisations de jeunes et soutenus par la France insoumise, le Parti communiste français, les Écologistes.
« Nous faisons face à un coup de force institutionnel d’Emmanuel Macron qui refuse la nomination de Lucie Castets comme première ministre. Le Président ferme volontairement les yeux sur le résultat des urnes. En ne prenant ses responsabilités, Macron manque à ses devoirs de président de la République », écrivent les organisations toulousaines dans un communiqué.
En Haute-Garonne, une manifestation contre la nomination de Michel Barnier par Emmanuel Macron est prévue à Toulouse, samedi 7 septembre à 16 heures, aux abords de la station de métro Jean Jaurès, et à Muret, à 11 heures, sur la place Léon Blum.
D’autres rassemblements sont organisés ailleurs en Occitanie, comme à Albi, devant la préfecture du Tarn, à 11 heures. Auch, Cahors, Carcassonne, Foix et Montauban, devraient aussi en avoir.
Soixante jours après le second tour des élections législatives, qui ont accouché d’une Assemblée nationale dépourvue de majorité, Emmanuel Macron a nommé Michel Barnier à Matignon. À 73 ans, il devient ainsi le premier ministre le plus âgé de la Vᵉ République, et succède à Gabriel Attal, qui en était le plus jeune.
« Cette nomination intervient après un cycle inédit de consultations au cours duquel, conformément à son devoir constitutionnel, le président s’est assuré que le premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement », indique le palais de l’Élysée dans un communiqué.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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Commentaires
Icart le 09/10/2024 à 12:28
La gauche a cent quatre-vingt-treize députés sur cinq cent soixante-dix-sept je n'appelle pas ça une majorité il vaudrait mieux donc qu'ils se taisent
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Jc le 09/10/2024 à 09:36
Dans le midi toulousain, lorsque les subventions arrivent, Ils ne font pas de manifs
Nicollet le 09/10/2024 à 15:48
La gauche et l'extrême gauche engluée dans le poison Mélanchon ne représente rien de stable et sûrement pas une majorité francaise
Et sûrement pas une majoritée