Lot, Gers, Lozère : ces départements sont les moins desservis par les transports en commun en France
28 novembre 2024 - 08:07
Dans une étude publiée ce mardi 26 novembre, UFC-Que choisir met en lumière quatre départements très peu desservis par les transports en commun en France. Parmi eux, trois sont en Occitanie : le Lot, la Lozère et le Gers apparaissent comme les plus mal desservis, laissant de nombreux citoyens sans alternative à la voiture.
Une récente étude de l’UFC-Que Choisir, publiée ce mardi 26 novembre, met en avant de profondes inégalités dans l’accès aux transports en commun en France. Les départements du Lot, de la Lozère, du Gers et de la Dordogne apparaissent comme les plus mal desservis. En effet, l’association a dévoilé les résultats d’une analyse approfondie de l’accès aux transports publics dans l’Hexagone. Environ 10 millions de Français, soit 17% de la population métropolitaine, vivent dans des zones blanches où aucun transport en commun n’est accessible à moins de 10 minutes à pied. Ce constat est particulièrement frappant dans certains territoires ruraux, où le taux d’inaccessibilité dépasse les 60%, comme dans les départements du Gers, de la Dordogne, de la Lozère et du Lot.
Les départements ruraux moins desservis par les transports
L’étude montre que 32% des communes françaises ne disposent d’aucun arrêt de transport en commun. La situation est encore plus critique dans les petites communes de moins de 1 000 habitants, où 45% d’entre elles ne sont pas desservies. Les départements ruraux comme la Lozère et le Gers sont l’exemple parfait de ce fossé avec des infrastructures largement insuffisantes. À l’inverse, les grandes métropoles comme Paris ou Lyon bénéficient d’une couverture dense et d’un réseau efficace, creusant davantage l’écart entre les zones urbaines et rurales.
Au niveau national, l’absence de gares à proximité est également un problème majeur : 85% des Français n’ont pas de gare accessible à pied en moins de 10 minutes. En zone rurale, cette inaccessibilité aux transports ferrés contraint alors les habitants à une forte dépendance à la voiture. L’intermodalité, qui pourrait associer l’usage du vélo aux transports ferrés, reste également sous-exploitée, selon l’association. Plus de la moitié de la population française (53 %) se trouve à plus de 10 minutes à vélo d’une gare, faute d’aménagements adaptés.
Commentaires