Clé. Actuellement, environ 70 patients sont pris en charge pour des soins de longue durée à l’hôpital Marchant. Pour éviter à ces personnes souffrant de handicap psychique de passer trop de temps entre ses murs, le centre hospitalier à ouvert un Centre recours en réhabilitation psychosociale.
Unité de soins Bonnafé – © Centre hospitalier G. Marchant« Personne ne peut, et donc ne doit, être contraint de construire sa vie à l’hôpital. » C’est pour répondre à ce principe que le centre hospitalier Gérard Marchant, spécialisé en psychiatrie, vient d’ouvrir, le 3 septembre dernier, son nouveau Centre recours en réhabilitation psychosociale (C2RPS). « C’est un dispositif qui active et coordonne les moyens de faire aboutir un projet de vie et de soins des patients », explique Emmanuel Gallet, psychiatre et responsable de la structure. Destiné aux malades hospitalisés plus de 290 jours sur l’année, ce programme réunit une équipe pluridisciplinaire (médecin, neuropsychologue, infirmière et ergothérapeute) qui réalise une évaluation, durant un mois, de la pertinence des solutions envisagées.
Du logement autonome au foyer de vie médicalisé en passant par l’appartement thérapeutique, l’équipe soignante bénéficie de tout un panel d’alternatives pour permettre aux patients d’être suivis tout en vivant à l’extérieur du centre hospitalier. « Nous les accompagnons pour gérer au mieux les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien. Troubles de la capacité à interagir avec l’environnement, de la mémoire, de l’organisation, de l’orientation ou de la planification, chaque cas nécessite une prise en charge particulière », précise-t-il.
En plus de diminuer la durée moyenne d’hospitalisation, ce dispositif entraînerait la réduction progressive du nombre de lits du centre hospitalier qui passerait de 94 à 66, d’ici à 2020. Une réflexion est en cours pour développer une structure équivalente à destination des patients suivis en psychiatrie ambulatoire.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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