Enseignante de formation, Martine Martinel est députée socialiste de la 4e circonscription de Haute-Garonne, et a notamment travaillé sur l’indépendance de l’audiovisuel public à l’Assemblée nationale. Celle qui remettait en question la gestion de France Télévisions, répond aujourd’hui à l’interview… décalée du Journal Toulousain.
La pire soirée que vous ayez connue ?
Celle du 21 avril 2002… après l’annonce de la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.
Un souvenir de ce que vous avez acheté après avoir touché votre premier salaire ?
Un billet d’avion pour la Grèce. Cinq semaines de vacances en Grèce et en Turquie.
La situation la plus délicate que vous ayez connue ?
Avoir oublié qu’il fallait s’inscrire auprès de la Préfecture entre les deux tours de l’élection législative en 2007 et être prévenue 30 minutes avant la clôture. Merci à celui qui m’a prévenue et à celui qui m’a conduite à la Préfecture : ils se reconnaîtront !
Votre principale phobie ?
Faire du rangement !
Le plat que vous détestez ?
La sempiternelle saumonette du vendredi, un horrible souvenir de cantine.
Une recette de cuisine à nous conseiller ?
Les recettes de mon mari et de mes amis, ils cuisinent beaucoup plus que moi ces dernières années et je ne m’en plains pas ! Le gigot de 7 heures, les cèpes à la plancha, les gratins d’aubergine, la cuisson des couteaux et de tous les abats honnis par la plupart des gens font partie de mes spécialités.
Votre destination de vacances préférée ?
Le Pays basque français et espagnol pour son ambiance festive, la variété des paysages, ses musées, son temps incertain… et les grandes villes comme Rome, Barcelone, New-York, Naples, Berlin, pour leur singularité, leur architecture et les rencontres inattendues.
Votre endroit préféré à Toulouse…
Les quais de la Garonne pour les souvenirs d’enfance et un itinéraire rituel partant de la place du Capitole, en passant par la rue du Taur et ses librairies (de plus en plus rares), la cinémathèque, la Cave Poésie , la place St Sernin, le lycée, la basilique et, tout près, le cinéma ABC.
Ce que vous ne supportez pas chez les autres ?
La vulgarité et la suffisance.
L’animal qui vous fait peur ?
Le dahu ! Mais je ne l’ai pas encore rencontré.
Un souvenir de vacances ?
En panne d’essence dans la Vallée de la Mort avec des amis qui assuraient que l’on pouvait largement faire encore 100 kilomètres.
La carrière que vous n’auriez jamais pu embrasser ?
Journaliste sportif.
Un concert qui a marqué votre vie ?
Un extraordinaire concert de Jazz du pianiste Ahmad Jamal et du saxo ténor Yusef Lateef à Marciac en 2011. Dans un autre registre, le concert des Rolling Stones à Marseille en 2003 et le dernier spectacle de Bedos à l’Olympia, l’an dernier.
Quel est votre plus grand regret ?
Ne pas avoir de talent créatif en musique et en peinture notamment. Mais je compense en fréquentant assidûment tous ceux qui en ont et parfois qui croient en avoir !
Une remarque désobligeante qu’on vous a faite récemment ?
On m’a reproché d’être peu complaisante dans la rédaction de mes rapports parlementaires sur l’audiovisuel public. Je vous conseille d’ailleurs la lecture du dernier qui concerne Radio France.
Vous souvenez-vous d’un (gros) mensonge d’adolescence ?
Dire que je dormais chez une copine alors que j’étais ailleurs.
Votre film référence ?
« La Nuit du chasseur » de Charles Laughton, un film sur le bien et le mal, entre le conte pour enfants, le film noir, fantastique, avec des acteurs extraordinaires, dont Robert Mitchum et une comptine lancinante qui ne manque pas d’inquiéter.
Si la fin du monde approchait, que vous empresseriez-vous de faire?
Retrouver les gens que j’aime pour une dernière fête.
Phrase d’exergue : « On m’a reproché d’être peu complaisante dans la rédaction de mes rapports parlementaires »
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