Le week-end de manifestation contre l’autoroute A69 reliant Castres à Toulouse se précise. Le collectif des Soulèvement de la Terre a appelé à un rassemblement ces 22 et 23 avril. Les associations communiquent le lieu de rendez-vous et le programme.
“Sortie de Route pour l’A69”. C’est le nom donné à la manifestation contre la construction de l’autoroute A69 qui devrait relier Toulouse à Castres. Les quatre organisateurs, les Soulèvements de la Terre, Confédération paysanne, Extinction Rebellion Toulouse et LVEL ont annoncé avoir déjà dressé le camp qui accueillera les manifestants dès ce samedi 22 avril. Les associations donnent rendez-vous dans le quartier de Longuegineste à Saix (Tarn), une petite ville située entre Castres et Puylaurens.
Le rendez-vous est donné à 10h sur le camp de base. Un pique-nique et des prises de paroles sont prévus, jusqu’au coup d’envoi d’une marche à 14h. Durant tout le week-end, les organisateurs ont annoncé « des temps d’échanges et des temps de fête ». Une course de bolide, un repas et des concerts sont programmés tout au long de l’après-midi et de la soirée du samedi. La mobilisation se poursuivra le dimanche, avec une assemblée des luttes, la création des jardins maraîchers et des spectacles. Le mouvement Sortie de Route, soutenu par de plus de 60 collectifs, syndicats (FSU 31, CGT), associations et ONG (GreenPeace, Terre de Lutte) et partis politiques (NPA, France Insoumise, EELV), promet un élan « populaire et massif contre ce projet d’autoroute ».
Longue de 62 kilomètres, l’autoroute A69 devrait relier le périphérique de Toulouse à la rocade de Castres. Les travaux, qui ont commencé début mars, devraient s’achever à l’horizon 2025. « Un désastre environnemental pour un gain de temps dérisoire », accuse Les Soulèvements de la Terre. Plusieurs experts du GIEC, le Conseil National de Protection de la Nature ainsi que 130 agriculteurs locaux se sont prononcés en défaveur du projet. Tandis que la Région, le Département du Tarn et le géant pharmaceutique Pierre Fabre se positionnent pour, et sont la cible des opposants.
Fanny Sauveplane
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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