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Une nouvelle étape du chantier de l’A69 est franchie

Bryan Faham

9 septembre 2024 - 14:06

Des opérations de déboisement du chantier de l’autoroute A69, entre Toulouse et Castres, se sont achevées dans un contexte tendu. La préfecture du Tarn annonce l’évacuation des opposants, mais l’un d’eux reste perché à un arbre.

Une nouvelle étape de la construction controversée de l’autoroute A69, qui reliera Toulouse à Castres, est conclue. Les opérations de déboisement du chantier sur le site de la Calarié à Saïx se sont achevée vendredi 6 septembre, annonce la préfecture du Tarn dans un communiqué. Débutées le 30 août dernier, elles ont été menées avec une forte mobilisation des forces de l’ordre, qui ont dû évacuer les opposants présents et sécuriser les terrains concernés.

Mobilisation massive des forces de l’ordre

La gendarmerie nationale a réussi à évacuer les occupants illégaux des terrains à Saïx, avec l’intervention notable d’une unité spécialisée pour libérer un arbre occupé par trois opposants au chantier. Plus de 400 gendarmes et policiers ont été mobilisés, et environ vingt individus ont été interpellés.

« Un opposant reste, seul, accrobranché dans un seul arbre. Le déboisement de cet arbre n’est pas nécessaire à la poursuite du chantier et pourra être effectué ultérieurement », indique la préfecture du Tarn. « Néanmoins, il est demandé à cet opposant de quitter cet arbre immédiatement, car ce dernier est fragile, selon un rapport de l’office national des forêts. »

Des blessés lors de l’évacuation du site du chantier de l’A69

Deux individus ont été blessés « légèrement » durant les opérations, selon la préfecture du Tarn, qui précise qu’elles ont été prises en charge par les secours. Le collectif “La voie est libre”, opposé au projet, raconte qu’ils ont subi une « chute d’une dizaine de mètres ».

« Cet assaut, a été soigneusement préparé par les forces de l’ordre avec la complicité de NGE/ATOSCA qui, la veille, a pris soin d’élever des buttes de terre afin d’agir à l’abri des regards et tenter d’éviter tout témoignage compromettant », accuse le collectif.