Le groupe Extinction Rébellion Toulouse a revendiqué ce 4 février l’installation d’un squat dans une maison de Saint-Germain-des-Prés (Tarn). Celle-ci appartient à Atosca-NGE, le concessionnaire de l’ouvrage de l’A69, l’autoroute Toulouse-Castres, et devrait être rasée.
C’est une maison dans un lieu-dit de la campagne tarnaise. Ce 4 février, dans la matinée, des militants du groupe local Extinction Rébellion Toulouse se sont installés au 254 “En Sarrat”, à Saint-Germain-des-Prés (Tarn).
Le long de la RN126, cette maison a été « expropriée aux citoyens par le groupe industriel NGE », selon les protestataires. Celle-ci a en effet été rachetée par Atosca-NGE, le concessionnaire de l’ouvrage de l’A69, la future autoroute Toulouse-Castres. Elle est ainsi utilisée dans le cadre des fouilles archéologiques préparatoires de l’INRAP, et devrait ensuite être détruite afin de mener à bien le projet.
Le groupe revendique l’installation du squat et explique qu’il vise à dénoncer le projet de l’autoroute Toulouse-Castres, qu’il qualifie de « non-sens écologique et social », et qui « viendra sacrifier plus de 400 hectares de terres agricoles » tout en coûtant « entre 15 et 20 euros l’aller-retour, ce qui en fait une des autoroutes les plus chères de France ». Il demande l’abandon du projet.
Mais Extinction Rébellion Toulouse souhaite aussi protester contre la nouvelle législation “anti-squat” proposées par la majorité présidentielle. Pour eux, cette loi constitue « une dégradation des conditions de logement des plus précaire » et « creuse les inégalités en empêchant chacun et chacune de bénéficier d’un lieu de vie décent ». Là aussi, le collectif demande l’abandon de la loi.
Les occupants ont été dégagés par les forces de l’ordre, et certains ont été interpellés.
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