Vinovalie a été victime d’une cyberattaque qui a touché son système d’information dans la nuit du mercredi 25 octobre au jeudi 26 octobre. Les hackeurs réclament une rançon de 450 000$ à la coopérative tarnaise qui indique qu’elle ne paiera pas cette somme. Vinovalie cherche désormais à identifier la faille utilisée par les pirates informatiques et travaille à la réparation de ses systèmes.
Les écoles et collectivités ne sont pas les seules à en être victimes. Vinovalie, dont le siège est situé à Saint-Sulpice-la-Pointe, a subi une cyberattaque dans la nuit du mercredi 25 octobre au jeudi 26 octobre. Une attaque informatique qui a mis « à rude épreuve son système d’information global », déplore la coopérative tarnaise sur son site internet. Les hackeurs demandent une rançon de 450 000$. « Payer cette somme est hors de question », souligne Vinovalie.
« Malgré l’adversité, il semble que nos processus de sauvegarde et de sécurisation des données aient fonctionné », rassure la coopérative qui est « désormais engagée dans un véritable marathon pour identifier la faille utilisée par les hackeurs et empêcher toute intrusion future ». « S’ensuivra un travail méticuleux pour désinfecter les 150 postes affectés », indique Vinovalie. La coopérative travaille actuellement à la réparation de ses systèmes.
Si le système d’information de Vinovalie a été touché, son site de vente par correspondance « n’a pas été affecté ». « Les transactions et commandes ne sont pas impactées. Les livraisons sont néanmoins retardées », informe la coopérative tarnaise. Toutefois, cette attaque informatique impacte les salariés de Vinovalle. « La situation a malheureusement laissé nos 190 employés sans travail, suscitant la crainte d’un chômage partiel », s’inquiète la coopérative.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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