La mobilisation des agriculteurs ne faiblit pas dans le Tarn-et-Garonne. Ce mardi 26 novembre au soir, ils étaient 600 manifestants et plus de 200 tracteurs (450 manifestants et environ 150 tracteurs selon la préfecture) à converger vers le centre-ville de Montauban pour faire entendre leur colère ; « Du jamais vu » pour les organisateurs.
S’il fallait une preuve que les agriculteurs sont prêts à reprendre leur mobilisation, à l’image de celle qu’ils avaient menée en début d’année, la manifestation organisée à Montauban en est une. Ce mardi 26 novembre au soir, à l’appel de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA) du Tarn-et-Garonne, 600 agriculteurs et plus de 200 tracteurs selon les syndicats (450 manifestants et environ 150 tracteurs selon la préfecture) se sont rassemblés dans la ville d’Ingres. « Du jamais vu ! » estime la FDSEA 82.
Une mobilisation record qui a débuté en fin d’après-midi, quand des grappes de tracteurs ont démarré de plusieurs villes du Tarn-et-Garonne comme Valence-d’Agen ou Castelsarrasin, pour rallier Montauban par l’A62, autoroute sur laquelle a été menée une opération escargot. Tout comme sur l’A20, où des agriculteurs en provenance de Caussade notamment venaient rejoindre leurs homologues. Tous réunis à Montauban, ils ont ensuite ciblé plusieurs sites emblématiques de la ville pour y déverser leurs bennes. Ainsi, « la préfecture, la Direction départementale des territoires (DDT), le site Forestié abritant la Direction départementale des finances publiques (DDFIP), la maison de la Région, les ateliers municipaux, le pont Sapiac… » ont été visés, selon les services de l’État, qui ne déplorent cependant pas de dégradations ni d’incident majeurs.
Aux environs de minuit, une délégation d’agriculteurs a été reçue : « Le préfet de Tarn-et-Garonne, Vincent Roberti a entendu les représentants syndicaux lors d’une audience de plus de 1h30 », confirme la préfecture, mettant ainsi fin à la manifestation. Si aucun engagement n’a été pris hier soir, les agriculteurs attendent maintenant « des actes après les promesses », sous peine d’un l’enlisement du conflit.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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