En raison d’un mouvement de grève local, aucun vol ne décollera ni ne se posera mardi 17 décembre dans les aéroports de Montpellier, Nîmes et Perpignan. La Direction générale de l’aviation civile annonce une fermeture des services de navigation aérienne.
Un black-out dans une partie du ciel d’Occitanie. Aucun vol ne décollera ni ne se posera mardi 17 décembre aux aéroports de Montpellier, Nîmes et Perpignan, en raison d’un mouvement de grève local, fait savoir la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) ce lundi 16 décembre.
Un préavis de grève a été « déposé par l’organisation syndicale majoritaire représentative des contrôleurs aériens », selon un communiqué de l’administration. Il concerne les services de navigation aérienne de Lyon, Ajaccio et Montpellier. Le centre de navigation aérienne de Montpellier, qui gère également l’approche des avions à Nîmes et Perpignan, sera carrément fermé du mardi 17 décembre à 7 heures au mercredi 18 décembre à 6h45. Ce qui entraîne l’annulation de tous les vols au départ et à l’arrivée sur cette période.
Le mouvement affectera également l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, où la DGAC a demandé aux compagnies de réduire leur programme de vol de 60% entre 6 heures et 23 heures, ce qui pourrait entraîner des annulations. À Ajaccio, des retards sont à prévoir tout au long de la journée. Les voyageurs sont invités à vérifier l’état de leurs vols directement auprès de leurs compagnies aériennes.
En demandant aux compagnies d’ajuster leur programme de vol en fonction du nombre de contrôleurs aériens disponibles, et en décidant de fermer les services de navigation, la DGAC souhaite minimiser les perturbations. Ces mesures visent à éviter des annulations de dernière minute lorsque les passagers ont déjà fait le déplacement jusqu’à l’aéroport.
Le préavis de grève a été déposé par le principal syndicat des contrôleurs aériens, le SNCTA, pour protester contre des tensions sur l’organisation du travail. Il dénonce l’arrêt des négociations et le manque de visibilité des contrôleurs aériens concernant les changements pour 2025. Le syndicat appelle aussi à des changements dans le management, et menace d’élargir la mobilisation si ses revendications ne sont pas prises en compte.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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