Dans le cadre de la lutte contre les incivilités, la Ville de Lunel a équipé trois de ses caméras de vidéoprotection de haut-parleurs.
La mairie de Lunel a installé un dispositif très particulier de vidéoprotection dans ses rues, équipant trois de ses caméras de vidéoprotection de haut-parleurs. Implantées dans le cœur de ville (place de la République, cours Péri, place des Martyrs de la Résistance), elles diffuseront une voix pour rappeler à l’ordre les auteurs d’incivilités.
La mairie de Lunel explique le fonctionnement du dispositif: “Au Centre de Supervision Urbain, lorsqu’un agent municipal, devant son mur d’écrans, repère une infraction ou un comportement incivil près de la caméra, il peut directement interpeller la personne, via le haut-parleur, en déclenchant un message pré-enregistré”.
Cette méthode déjà utilisée en Europe, notamment en Angleterre, se développe en France : « Cela rentre dans une logique de réactivité et d’efficacité, explique Stéphane Alibert, adjoint en charge de la sécurité. Notre centre de supervision urbain fonctionnera 24h/24 et 365 jours par an. Nous sommes en veille permanente sur les nouvelles technologies permettant d’atteindre notre objectif de ville plus propre et toujours plus sûre ».
Toute infraction -déjection canine abandonnée, absence de masque- peuvent faire l’objet d’un rappel à la loi. « Quelque part, ce simple rappel par haut-parleur est préventif et moins répressif qu’un PV de plusieurs dizaines d’euros », poursuit l’élu.
Si le débat se poursuit entre vidéoprotection et vidéosurveillance, la mairie de Lunel avance l’utilité et la nécessité de cet outil “pour contribuer à la sécurité des personnes et des biens dans les villes”. Les premières caméras ont été installées en 2005 à Lunel, et c’est aujourd’hui un réseau de 42 caméras au total qui maille les rues de la ville de manière à ce que la municipalité puisse contrôler plusieurs points stratégiques de la cité.
“La Ville de Lunel en a assez de toutes ces incivilités qui, rappelons-le, coûtent 1,5 millions d’euros supplémentaires à la collectivité. Une somme faramineuse dépensée pour nettoyer ces incivilités”.
Source : communiqué de presse
Laetitia Soula
Journaliste de presse écrite depuis plus de dix ans, Laëtitia Soula est rédactrice et photo-reporter. Polyvalente print et web, elle a également oeuvré comme secrétaire de rédaction et relations presse. Elle a travaillé pour divers titres de presse locale et collectivités territoriales (presse institutionnelle) à Paris, Marseille, en Bretagne, en Auvergne et dans le sud-ouest, avant de poser ses valises à Toulouse.
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Commentaires
Melisandre Mahieu le 09/12/2024 à 04:46
Lorsque vous parlez de VIDEO '' PROTECTION '' je ne vois pas où se trouve le danger lorsqu'un individu laisse les excréments de son chien sur la voie publique.
Oui...il y a incivilité et je suis tout a fait d'accord sur...soit un avertissement et même une amende...mais qu'on ne vienne pas parler de VIDEO-PROTECTION a ce moment là.
Car lorsque j'entends le mot PROTECTION, c'est qu'on s'adresse a la SÉCURITÉ DES GENS...le danger de l'excrément de chien, ne mettra pas ma VIE EN DANGER.
Pour moi, il faudrait faire la différence entre une vidéo CIVILITÉ et la vidéo de PROTECTION SÉCURITÉ.