Le virus West Nile est confirmé en Petite Camargue, touchant plusieurs chevaux et un habitant de Baillargues. Les autorités renforcent les mesures de surveillance et recommandent des précautions pour se protéger des moustiques et éviter.
La présence du virus West Nile en Petite Camargue est confirmée. Des analyses ont révélé la contamination de trois chevaux présentant des signes cliniques évocateurs, fait savoir la préfecture de l’Hérault et l’ARS Occitanie ce lundi 9 septembre. Quatre nouveaux cas de suspicion de contamination de chevaux ont également été signalés dans les communes voisines de Mauguio, Lattes et Lansargues, indiquant une circulation active du virus dans la région.
Ce virus, transmis par les moustiques du genre Culex, infecte principalement les oiseaux sauvages. Les chevaux et les humains peuvent être des “hôtes accidentels”, mais ils ne peuvent pas transmettre le virus à leur tour.
Un habitant de Baillargues a été hospitalisé et diagnostiqué avec une infection confirmée au virus West Nile. Son état de santé est actuellement stable. Chez l’homme, l’infection peut être asymptomatique ou se manifester par un syndrome pseudo-grippal avec fièvre, maux de tête et douleurs musculaires, parfois accompagnés d’éruptions cutanées. Dans de rares cas, des complications neurologiques graves peuvent survenir.
« L’apparition soudaine de ces symptômes doit faire immédiatement l’objet d’une consultation médicale, qui pourra être suivie le cas échéant d’un signalement à l’ARS », préviennent les autorités. Les dispositifs de surveillance épidémiologique et entomologique sont renforcés, en collaboration avec Santé publique France et Altopictus, opérateur de démoustication. Les professionnels de santé et les établissements médicaux sont sensibilisés à l’identification des cas suspects.
Les autorités recommandent de suivre plusieurs mesures de protection pour limiter la propagation du virus West Nile, en particulier dans les zones touchées : se protéger des piqûres de moustique en portant des vêtements longs et clairs, en appliquant des répulsifs, et en éliminant les sources d’eau stagnante autour des habitations. Il est conseillé aux personnes sensibles, telles que les nouveaux-nés, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées, de dormir sous une moustiquaire.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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