Trois chevaux en Petite Camargue sont fortement suspectés d’être infectés par le virus West Nile, ont annoncé la préfecture de l’Hérault et l’ARS. Deux équidés sont morts. Les autorités invitent à la vigilance et rappellent les mesures de prévention à adopter.
Il existe une forte suspicion d’infection au virus West Nile chez trois chevaux en Petite Camargue, dans les communes de Mauguio, Lattes et Lansargues, ont annoncé la préfecture de l’Hérault et l’Agence régionale de santé (ARS) en Occitanie ce vendredi 6 septembre. Deux des équidés sont décédés, indiquant ainsi une circulation active du virus dans cette région.
Le virus West Nile, transmis par les moustiques du genre Culex, infecte principalement les oiseaux sauvages. Les chevaux et les humains peuvent être des “hôtes accidentels”, mais ils ne peuvent pas transmettre le virus à leur tour.
Chez l’homme, l’infection peut être asymptomatique ou se manifester par un syndrome pseudo-grippal avec fièvre, maux de tête et douleurs musculaires. Dans de rares cas, des complications neurologiques graves peuvent survenir.
Du côté des équidés, la maladie peut se manifester sous une forme fébrile, souvent inapparente, ou sous une forme nerveuse, avec des symptômes tels que l’abattement, les tremblements et les troubles neurologiques. Bien que la guérison soit généralement spontanée en trois à quatre semaines, des formes graves peuvent entraîner la paralysie ou la mort.
Les autorités appellent à la vigilance des détenteurs de chevaux et des vétérinaires, et recommandent l’application de traitements insecticides préventifs ainsi que la vaccination des équidés. Les mesures de lutte contre les moustiques, comme l’élimination des eaux stagnantes et l’utilisation de répulsifs, sont également préconisées.
La situation est suivie de près, en attendant les résultats définitifs d’analyse. Le préfet rappelle que cette maladie doit être déclarée à la direction départementale de la protection des populations (DDPP) et insiste sur l’importance des mesures de prévention, notamment dans les zones humides.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires