Dans les Hautes-Pyrénées, la qualité de l’eau de baignade est scrupuleusement contrôlée chaque été. Grâce à une surveillance sanitaire renforcée, les sites naturels et artificiels du département offrent aux vacanciers un cadre sûr pour se rafraîchir en toute tranquillité.
Dans les Hautes-Pyrénées, plusieurs sites accueillent chaque année des activités de baignade en milieu naturel ou aménagé. Ces lieux font l’objet de contrôles stricts mis en œuvre par l’Agence Régionale de Santé (ARS), comme c’est le cas de tous les départements d’Occitanie. À travers des prélèvements réguliers et une surveillance quotidienne assurée par les gestionnaires des sites, tout est mis en œuvre pour garantir la sécurité des baigneurs.
Selon l’ARS, « la qualité des eaux de baignade fait l’objet d’une double surveillance durant toute la saison balnéaire », qui s’étend généralement du 15 juin au 15 septembre. Des analyses microbiologiques sont réalisées pour détecter la présence éventuelle de bactéries telles qu’Escherichia coli ou les entérocoques intestinaux. En complément, des observations sur le terrain (changement de couleur de l’eau, déchets, affluence) permettent une évaluation complète de l’environnement.
Les résultats des analyses sont disponibles sous 48 heures et affichés sur place ainsi que sur le site officiel baignades.sante.gouv.fr. En cas d’anomalie, des mesures comme la fermeture temporaire du site peuvent être mises en œuvre jusqu’à l’amélioration de la situation.
Parmi les lieux les plus surveillés du département figure le lac du Magnoac, seule baignade naturelle déclarée. Ce site fait l’objet d’un contrôle bimensuel pendant la saison estivale. Les résultats obtenus ces dernières années lui ont permis d’obtenir, en 2024, un classement en « qualité excellente », après quatre saisons consécutives de suivi.
Les structures artificielles ne sont pas en reste. À Nestier, les Ocybelles ont connu avant la saison une contamination ponctuelle liée à un dysfonctionnement des pompes de recirculation, mais « les prélèvements réalisés pendant la période d’ouverture aux baigneurs ont tous été conformes aux normes », indique l’ARS. Le Lagon du camping Monlôo à Bagnères-de-Bigorre a, quant à lui, enregistré un épisode isolé de contamination par staphylocoques, rapidement maîtrisé grâce à des actions correctives efficaces.
Du côté du lac de Génos-Loudenvielle, l’eau est également surveillée à proximité de l’Aquaparc du Louron, où des structures gonflables attirent de nombreux visiteurs. Là encore, « aucun problème de qualité n’a été mis en évidence en 2024 », selon les analyses effectuées.
En somme, les Hautes-Pyrénées démontrent un engagement fort en matière de sécurité sanitaire dans les zones de baignade. Grâce à une organisation rigoureuse et à des contrôles réguliers, les vacanciers peuvent profiter en toute tranquillité des plaisirs aquatiques dans un environnement naturel préservé.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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