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Un ancien collaborateur de la majorité municipale de Toulouse condamné pour injure homophobe

Héloïse Thépaut

17 novembre 2022 - 11:14

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné un ex-collaborateur de la majorité municipale de Toulouse pour injure homophobe contre Antoine Maurice. Le président du groupe d’opposition Toulouse Écologiste, Solidaire & Citoyenne salue cette condamnation.

Toulouse homophobe — Le tribunal correctionnel de Paris l’a condamné à 500 euros d’amende avec sursis et à verser à l’élu 800 euros Crédit photo : licence pixabay – CC WilliamCho

Un ancien collaborateur du groupe de la majorité municipale à Toulouse vient d’être condamné pour injure homophobe. Les faits remontent au 26 juin 2020. Quelques jours avant le second tour des élections municipales, cet ex-collaborateur du groupe “Toulouse Ensemble” commente une interview de François Piquemal sur Facebook.

En s’adressant à ce dernier, il écrit : « À vomir aussi laid que ta tarlouze de tête de liste ». Pour rappel, François Piquemal était alors colistier d’Antoine Maurice, chef de file d’Archipel citoyen.

L’ancien collaborateur de la majorité municipale déclaré coupable

Face à ces propos, Antoine Maurice avait porté plainte contre l’ancien collaborateur pour « injures publiques en raison de l’orientation sexuelle ». Ce mercredi 16 novembre, le tribunal correctionnel de Paris l’a déclaré coupable.

Il estime : « Ces propos sont injurieux envers Antoine Maurice, au sens de l’article 29 alinéa 2 susvisé et le visent à raison de son orientation sexuelle ». L’ex-collaborateur de Jean-Luc Moudenc est ainsi condamné à 500 euros d’amende avec sursis et à verser à l’élu 800 euros au titre du préjudice moral.

Antoine Maurice salue cette condamnation pour injure homophobe

« Je me réjouis que la justice ait pu condamner cette action de la campagne de caniveau menée par Jean-Luc Moudenc et ses équipes en reconnaissant le caractère homophobe de cette publication du collaborateur de son groupe », déclare Antoine Maurice dans un communiqué.

Le président du groupe d’opposition municipale Toulouse Écologiste, Solidaire & Citoyenne ajoute que cette décision renforce sa « détermination à ne rien céder face à l’homophobie qui n’a pas sa place dans notre Etat de droit comme l’a rappelé la justice ».