Le téléphérique urbain de Toulouse fête son premier anniversaire en ce mois de mai. Plus d’1,6 million de trajets ont été réalisés depuis son inauguration. Retour sur la première année de service de Téléo.
Inauguré le 13 mai 2022 à Toulouse, le téléphérique urbain le plus long de France vient de souffler sa première bougie. En reliant l’Université Paul Sabatier, qui compte 30 000 étudiants, et l’Oncopole, un bassin de 10 000 emplois, il doit permettre de désengorger le Sud de la Ville rose. Retour sur la première année de service de Téléo en cinq chiffres.
Sept mois après sa mise en service, le téléphérique de Toulouse, a franchi le cap d’un million de voyageurs à la fin du mois de décembre. Au bout d’un an de fonctionnement, les cabines de Téléo ont transporté 1,6 million de personnes. Actuellement, la moitié des déplacements sont effectués par des abonnés pour des trajets domicile-travail. L’autre moitié est réalisée par des voyageurs occasionnels.
Les deux tiers des voyageurs effectuent une correspondance avec un autre mode de transport opéré par Tisséo. Ils prennent essentiellement la ligne B du métro, dans 63% des cas. D’autres prennent la Linéo 5 (9%), ou encore la ligne 25 (6%). Aussi, environ 3% des voyageurs effectuent une correspondance à vélo. Certains utilisent les parkings dédiés aux stations, d’autres embarquent leur vélo avec eux.
Depuis son lancement, de nombreuses délégations sont venues visiter et échanger sur la mise en place d’un téléphérique en milieu urbain à Toulouse. Tisséo revendique près de 50 visites organisées en un an. L’entreprise a notamment reçu la commission européenne, la Mairie et l’Agglomération d’Avignon, la Région Île-de-France, une délégation de l’Île de la Réunion, la Métropole Nice Côte d’Azur ou encore une délégation du Pays Basque.
De motorisation 100% électrique, le téléphérique de l’agglomération toulousaine s’inscrit dans le cadre de la transition énergétique. Il ne nécessite qu’un seul moteur pour entraîner tout le système et possède un système unique de freinage. Avec cinq pylônes pour trois kilomètres de tracé, le téléphérique limite les impacts au sol. Aussi, l’infrastructure est silencieuse étant donné que toutes les cabines sont sans motorisation, tout comme les stations Oncopole et CHU Rangueil.
Le système du téléphérique de Toulouse permet d’adapter la fréquence et la vitesse en temps réel, en fonction de l’affluence. La vitesse moyenne des cabines est de 20 km/h. Aux heures de pointes, il y en a une toutes les unes minutes trente. « La liaison Oncopole – Université Paul Sabatier s’effectue ainsi en moins de dix minutes, contre 30 minutes en voiture ! », souligne Tisséo.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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