Cinq choses à savoir sur Téléo, le téléphérique de Toulouse qui entre en service ce week-end
Le Téléo, le téléphérique de Toulouse, a été inauguré ce vendredi 13 mai. Il sera ouvert au public dès demain. Voici cinq choses à savoir sur ce nouveau mode de transport en commun.
Il y a du nouveau dans l’offre de transports en commun de Tisséo. Le Téléo, le téléphérique de Toulouse, a été inauguré dans la matinée de ce vendredi 13 mai. Il sera ouvert au public dès le lendemain. Et le service sera gratuit durant tout le week-end afin de permettre aux Toulousains de le tester. Voici cinq choses à savoir sur le Téléo.
De l’Université Paul Sabatier et l’Oncopole
Le téléphérique doit aider à désengorger le sud de Toulouse. Le Téléo circule entre l’Université Paul Sabatier, qui compte 30 000 étudiants, et l’Oncopole, un bassin de 10 000 emplois. Entre les deux, il fait un arrêt à l’hôpital de Rangueil, qui réalise 200 000 consultations par an.
Le plus long téléphérique urbain de France est à Toulouse
En une dizaine de minutes, il parcourt une distance de trois kilomètres. Ce qui en fait le plus long trajet d’un téléphérique urbain en France.
Jusqu’à un passage toutes les unes minutes trente
Quinze cabines pouvant transporter jusqu’à 34 passagers circuleront à une vitesse pouvant atteindre 20 km/h. Le service fonctionnera de 5h15 à minuit. Il proposera jusqu’à un passage toutes les unes minutes trente aux heures de pointe. Quant au prix du ticket, c’est le même que sur le reste du réseau de Tisséo, 1,70 euros.
Un an et demi de retard
Les travaux du téléphérique de Toulouse ont été confiés à l’entreprise Poma, spécialiste du transport par câble, et Bouygues. À cause de la crise sanitaire, le projet a cumulé un an et demi de retard. Mais il convient de rappeler que ce téléphérique a été imaginé par l’ancien maire de Toulouse, Philippe Douste-Blazy (2001-2004).
Et au fait, comment fonctionne le téléphérique de Toulouse ?
Par endroits, le téléphérique se trouvera à 70 mètres de hauteur. Il circule sur trois câbles, deux porteurs et un tracteur. En revanche, comme dans le cas du métro, les voyageurs ne verront pas de conducteurs. Ils se trouvent dans une “vigie”, une salle de commandes. Par contre, les usagers croiseront des agents de station qui supervisent l’embarquement et le débarquement. Ces derniers ont la possibilité de prendre la main et empêcher le départ d’une cabine si le besoin se fait sentir.
Bryan Faham
Passé par l'ISJT, il écrit pour le Journal Toulousain depuis 2020.
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