Le tribunal administratif de Toulouse a rejeté le recours de plusieurs associations environnementales souhaitant l’arrêt des travaux de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Une décision qui suscite des réactions.
Le tribunal administratif de Toulouse a annoncé ce mercredi 2 août qu’il rejette un recours contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, porté par plusieurs associations environnementales qui dénonçaient son impact sur la faune et les paysages.
Ces associations, dont France nature environnement, Les amis de la terre ou le collectif La Voie est libre, contestaient la légalité de l’autorisation environnementale accordée en mars pour ce projet. Le tribunal a estimé que l’évaluation environnementale était suffisante et que le recours n’était pas fondé. Il a donc refusé de suspendre les travaux de l’A69.
Atosca, le concessionnaire de l’autoroute, également en charge des travaux, indique dans un communiqué que « les travaux se poursuivent donc selon le calendrier prévu ». L’entreprise précise qu’elle « maintient son objectif d’une mise en service en 2025 ».
Pour le président du conseil départemental tarnais, Christophe Ramond, la décision du tribunal administratif de Toulouse est « une excellente nouvelle pour le Tarn ». « Nous n’avons plus de temps à perdre sur ce dossier indispensable pour l’attractivité de notre département », estime-t-il dans un communiqué.
« Je note avec satisfaction que le tribunal juge les études d’impact environnementales détaillées et précises. Les juges ont bien mis en avant le rôle positif de l’A69 en termes de sécurité routière, de gain de temps et de confort pour les usagers. Ils précisent et réaffirment donc que cette autoroute sera bénéfique au bassin de Castres-Mazamet d’un point de vue démographique et économique », écrit également Christophe Ramond.
Le ressenti est tout autre du côté des opposants au projet. « Le tribunal administratif de Toulouse ne bloque pas l’A69 ? En tout cas, il ne va pas bloquer nos luttes face à ce projet d’autoroute Toulouse-Castres », écrit le collectif Extinction rébellion Toulouse sur ses réseaux sociaux.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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