EasyJet a annoncé ce mercredi 8 janvier que, malgré la fermeture de sa base à l’aéroport de Toulouse-Blagnac prévue pour avril 2025, elle continuera d’assurer dix destinations au départ de la Ville rose et reclassera l’ensemble de ses 125 salariés.
EasyJet, qui fermera sa base à l’aéroport de Toulouse-Blagnac en avril prochain, continuera d’assurer dix destinations au départ de la Ville rose, a annoncé la compagnie britannique ce mercredi 8 janvier. L’entreprise s’est également engagée à reclasser l’ensemble des 125 salariés affectés par cette fermeture.
La consultation avec les partenaires sociaux, entamée en septembre dernier, s’est achevée le 16 décembre, fait savoir par easyJet. « Nous sommes parvenus, avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives, à un accord grâce auquel nous allons conforter notre place de deuxième compagnie aérienne en France », se réjouit Bertrand Godinot, directeur d’easyJet France.
Les 125 salariés de la base toulousaine se verront proposer un transfert vers d’autres bases françaises, parmi lesquelles Lyon et Nantes, où seront redéployés les deux avions actuellement stationnés à Toulouse. Ceux qui choisiront de ne pas accepter cette mobilité bénéficieront d’un accompagnement comprenant des dispositifs de reconversion, de création d’entreprise ou d’aide à la retraite.
Malgré la fermeture de sa base, easyJet demeurera un acteur important à Toulouse-Blagnac. Dix destinations continueront d’être desservies : Bâle-Mulhouse, Lyon, Nantes, Nice, Paris Orly, Bristol, Genève, Londres Gatwick, Milan Malpensa et Palma de Majorque. La compagnie reste le troisième transporteur de l’aéroport de la Ville rose.
Ces changements font partie d’un vaste projet de réorganisation des activités d’easyJet en France. Outre la fermeture de la base toulousaine et le transfert des avions, il prévoit notamment « un plan limité de départs volontaires sur plusieurs bases pour le personnel de cabine appareil » et le déplacement d’un appareil de Roissy-Charles-de-Gaulle vers Paris-Orly. La compagnie affirme vouloir ainsi maintenir sa place de deuxième transporteur en France, avec 1 800 salariés sous contrat français.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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