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Fermeture de la base d’easyJet à Toulouse : les salariés lancent une pétition

Bryan Faham

27 septembre 2024 - 15:09

Une pétition en ligne a été lancée le 24 septembre contre la fermeture de la base easyJet à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, prévue pour mars 2025. Initiée par le collectif “TLS Crew”, elle a déjà récolté plus de 2 400 signatures.

Un Airbus A320neo d’EasyJet, ici à l’aéroport de Gatwick. © SimoneAmi / Shutterstock.com

Une pétition en ligne a été lancée sur le site change.org, le 24 septembre, contre la fermeture de la base de la compagnie aérienne easyJet à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Plus de 2 400 signatures ont déjà été récoltées, lors de la publication de ces lignes.

La compagnie britannique avait annoncé, le 10 septembre, son intention de fermer sa base toulousaine d’ici mars 2025, dans le cadre d’une réorganisation de ses activités en France. Pour se justifier, l’entreprise évoque une reprise post-Covid plus lente que prévu et la pression inflationniste, qui impacte la capacité sa compagnie à investir en France.

« Cette fermeture vient bouleverser le destin de ses 125 salariés, de leurs familles et de leurs enfants », indique la pétition. « En effet, deux choix leur sont imposés en plein milieu de l’année scolaire : le transfert forcé vers une base désignée par la compagnie ou ⁠le licenciement. »

Une pétition pour tenter de peser sur la décision d’easyJet à Toulouse

L’initiative de cette pétition revient au collectif “TLS Crew” (équipage de Toulouse, en français). Il espère rassembler un maximum de signatures dans l’espoir de peser sur la volonter de la direction de la compagnie low-cost britannique de fermé sa base dans la VIlle rose. « C’est l’ADN aéronautique toulousain qui est frappé en plein cœur par cette décision dont les retombées risquent d’être importantes », écrit le collectif.

À Toulouse, easyJet emploie aujourd’hui 125 salariés, opère deux avions et propose un éventail de 20 destinations. La compagnie a ainsi transporté près de deux millions de passagers depuis et vers la Ville rose au cours de l’exercice 2023. La fermeture de sa base sera un coup dur, qui s’ajoutera au remplacement d’Air France par Transavia sur la ligne Toulouse-Orly.