Les premières pièces du tunnelier Lise Enjalbert pour la future ligne de métro C commencent à arriver à Toulouse. En effet, Tisséo a annoncé que « le 5e et dernier tunnelier de la Ligne C, Lise Enjalbert, est en train d’arriver en pièces détachées par convoi sur son site toulousain. Le tunnelier creusera le tronçon de 4,2 kilomètres entre la future station Ponts-Jumeaux et le puits Laporte ».
Vous les avez peut-être aperçues lors de vos différents déplacements. Depuis ce mercredi 6 novembre, les premières pièces du cinquième et dernier tunnelier, qui servira à creuser la future ligne de métro C à Toulouse, ont commencé à arriver dans la Ville rose. Après les machines Jeanne Marvig, Berthe de Puybusque, Marie-Thérèse de Villeneuve-Arifat ou encore Marguerite de Catellan, Tisséo accueille désormais le tunnelier Lise Enjalbert. Ce dernier sera chargé de réaliser un tronçon de 4,2 kilomètres entre la station Ponts-Jumeaux et le puits Laporte.
L’arrivée du tunnelier Lise Enjalbert marque ainsi une nouvelle étape dans le chantier de la troisième ligne de métro à Toulouse. À ce jour, quatre autres tunneliers ont déjà été acheminés et sont en cours d’activité sur différents tronçons. En provenance de Thieux, les premiers éléments du tunnelier ont commencé à arriver par convoi routier et fluvial ce mercredi 6 novembre après avoir quitté l’usine le 21 octobre.
Les pièces maîtresses du tunnelier, dont l’entraînement et la roue de coupe, sont impressionnantes : l’entraînement mesure 5 m de haut et pèse 110 tonnes, tandis que la roue de coupe, longue de 9,92 m pour une largeur de 5,03 m, pèse 87 tonnes. Cette infrastructure technique permettra au tunnelier de s’attaquer aux sous-sols toulousains dans les jours à venir. En creusant depuis la station Ponts-Jumeaux, Lise Enjalbert reliera les infrastructures de la nouvelle ligne C jusqu’au puits Laporte.
D’ailleurs, le tunnelier Lise Enjalbert doit son nom à une figure féminine marquante de la région. Virologue, peintre et historienne, Lise Enjalbert fut aussi la première femme présidente de l’Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, et la première femme mainteneur de l’Académie des Jeux floraux. En plus de ses contributions à la recherche et à l’histoire, elle a œuvré pour la préservation du patrimoine toulousain, participant notamment à la restauration de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires