Ce lundi 18 mars, deux tunneliers de la ligne C ont quitté leur usine en direction de Toulouse et Colomiers. Ils permettront de creuser, évacuer les terres et construire le tunnel du futur métro toulousain.
Les deux tunneliers pour la ligne C sont en chemin vers Toulouse et Colomiers. Depuis ce lundi 18 mars, ils ont pris la route depuis Thieux (Seine-et-Marne) et l’Allemagne. Ces mastodontes de l’ingénierie, baptisés Jeanne Marvig et Marguerite de Catellan, quittent enfin leur lieu de naissance pour se frayer un chemin vers leur destination finale. Ils permettront à terme de creuser, évacuer les terres et construire le tunnel du futur métro toulousain.
Le premier, Jeanne Marvig, est destiné au creusement d’un tronçon de 4 kilomètres entre la station Colomiers Gare et le Puits Laporte, près de la future station Saint-Martin du Touch. Quant à Marguerite de Catellan, il s’attaquera à un tronçon de 4,9 kilomètres entre la station Montaudran Gare – Piste des Géants et le Puits Saint-Sauveur, à proximité de la station Côte Pavée.
Mais avant ça, ils doivent être acheminés vers les deux chantiers, traversant ainsi la France. Ces tunneliers, dépassant les 100 mètres de longueur, sont préparés en usine avant d’être démontés et transportés vers Toulouse en plusieurs colis, un processus qui s’étalera sur environ 3 à 4 mois. Si la plupart des pièces voyagent de manière conventionnelle, certaines, en raison de leur taille imposante, nécessitent des transports exceptionnels, souvent effectués de nuit pour minimiser les perturbations.
Le voyage de Jeanne Marvig commence à Thieux (Seine-et-Marne), où elle a été reconditionnée par les équipes d’Eiffage. Ce tunnelier, ainsi que deux autres – Lise Enjalbert et Berthe de Puybusque -, a déjà servi à creuser les tunnels du projet ligne 16-1 du Grand Paris Express entre 2019 et 2021. Son parcours est le suivant :
Quant à Marguerite de Catellan, son voyage débute en Allemagne, où les pièces les plus lourdes et volumineuses ont été fabriquées. Ces morceaux sont acheminés par transport routier exceptionnel jusqu’à Macôn, puis poursuivent leur périple sur une barge jusqu’au port de Sète, avant de rejoindre leur destination finale sur le site de Montaudran à Toulouse.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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Commentaires
Laurent Darne le 03/10/2024 à 18:29
Sais un joli projet que font la ville de Toulouse