Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, aurait refusé de rejoindre le gouvernement que Michel Barnier tente de former, préférant se concentrer sur les municipales de 2026.
Les refus s’enchaînent. Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, aurait décliné une offre de rejoindre le gouvernement que Michel Barnier tente de former depuis sa nomination comme Premier ministre le 5 septembre dernier.
Le premier magistrat de la quatrième ville du pays se serait vu proposer le portefeuille du Logement et de la Ville, selon une indiscrétion révélée par le journal Le Monde. Cependant, l’élu aurait refusé l’offre ce mercredi 18 septembre, préférant se concentrer sur les élections municipales de 2026, pour lesquelles il est candidat à sa propre succession.
Depuis qu’il a été nommé premier ministre par Emmanuel Macron, le 5 septembre dernier, l’ancien commissaire européen Michel Barnier travaille à la formation d’un nouveau gouvernement. Mais il peine à se constituer une équipe. Le locataire de Matignon fait face à une série de refus, à droite comme à gauche. La présidente socialiste de la Région Occitanie, Carole Delga, a ainsi fait savoir qu’elle n’y participera pas.
Michel Barnier pensait sans doute pouvoir compter sur Jean-Luc Moudenc car les deux hommes se connaissent de longue date. D’ailleurs, après l’annonce de la nomination du premier ministre, l’élu toulousain avait salué le choix opéré par Emmanuel Macron.
« Authentique homme d’État, fin négociateur, ancien élu local, fort d’une riche expérience et d’un long parcours politique, je lui souhaite de trouver les moyens de gouverner, mais dans l’indépendance vis-à-vis du président de la République. L’intérêt général commande de construire, par le dialogue et le respect, des convergences politiques au-delà des rigidités partisanes trop souvent étriquées », avait écrit Jean-Luc Moudenc dans une publication sur le réseau social X.
En 2021, lorsqu’il était encore membre des Républicains, Jean-Luc Moudenc avait soutenu la candidature de Michel Barnier à la primaire du parti pour les élections présidentielles. Mais depuis, il a pris ses distances avec les LR, quittant la formation en 2022 avant l’élection interne remportée par Éric Ciotti.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires
philippe charron le 03/10/2024 à 16:06
Déja qu'a toulouse c'est pas mieux.
Toto le 03/10/2024 à 12:26
Le jour où Moudenc qui se veut plus indépendentiste qu'un corse voudra bien admettre que la vraie indépendance passe obligatoirement par le frexit alors on aura fait un grand pas.
Soutenir l'UPR est la seule solution viable et crédible pour atteindre cette fameuse liberté dont on nous parle depuis plus de 40 ans.