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Bien-être animal : des démarches pour l’installation de la SPA à Toulouse

Bryan Faham

16 mars 2024 - 09:09

Face à des allégations de maltraitance animale contre le refuge de l’ATPA, la députée de la Haute-Garonne Corinne Vignon appelle à l’installation de la SPA nationale à Toulouse.

spa toulouse — © Marco Ossino / Shutterstock.com

Alors que le refuge de l’ATPA-SPA de Toulouse est dans la tourmente, la députée de la troisième circonscription de la Haute-Garonne, Corinne Vignon, milite pour l’implantation de la SPA nationale dans la Ville rose, « avec la prise en charge d’une fourrière métropolitaine ».

« Nous ne pouvons qu’être choqués et indignés des actes de maltraitance commis dans ce refuge qui accueille plus de 300 animaux. La justice a été diligentée et une enquête est en cours, mais la situation dure depuis trop longtemps », estime l’élue. Elle raconte que depuis plus de trois ans, la recherche d’un terrain est en cours, avec des Maires et élus de la région toulousaine, afin d’implanter une unité de la SPA.

De lourdes accusations contre l’ATPA-SPA de Toulouse

Plusieurs bénévoles et salariés du refuge de l’Association Toulousaine de Protection des animaux (ATPA), chargé de recueillir et de soigner les animaux abandonnés et maltraités, ont fait remonter des problèmes graves qui ont suscité l’indignation de plusieurs acteurs de la protection animale.

« Des personnes ciblées, dont un salarié, sont accusées, de sévices graves et d’actes de cruauté sur les animaux. Ensuite, les euthanasies ne seraient pas pratiquées de manière réglementaire », indique Céline Gardel, la présidente de l’association Les4pattounes, qui a déposé une plainte contre le refuge.

Des accusations « calomnieuses », selon le refuge

Dans une déclaration transmise au Journal Toulousain, l’association du refuge installé dans le quartier des Sept Deniers nie tous mauvais traitements et euthanasies injustifiées. Elle qualifie les accusations « calomnieuses ».

L’association écrit que ces accusations sont portées par des individus « aussi inconséquents que malveillants qui ont été exclus de l’association en raison, précisément, de leurs comportements irrespectueux des règles du refuge et inadaptés ou inappropriés avec les animaux.