Des opposants au projet d’agrandissement d’une base de loisirs sur le lac de la Thésauque, entre Nailloux et Montgeard en Haute-Garonne, se sont réunis dimanche 6 novembre.
La contestation ne faiblit pas. Quelque deux-cents personnes se sont rassemblées aux abords du lac de la Thésauque, entre Nailloux et Montgeard en Haute-Garonne, dans l’après-midi du dimanche 6 novembre.
Elles s’opposent au projet d’agrandissement d’une base de loisirs sur le lac de la Thésauque. Ce projet, décrié par des associations écologistes et des riverains depuis sept ans, prévoit la construction d’un waterjump, une sorte de toboggan aux airs de rampes de glisses.
Une partie du lac a déjà été vidangée afin de faire baisser le niveau de l’eau selon les associations Les abords du lac de la Thésauque et Les amis du lac de la Thésauque. « Cette opération, financée avec les deniers publics, a vocation à couler des pieux en béton près des berges du lac afin de les consolider et ainsi accueillir un projet privé : l’un des plus grands waterjump de France », expliquent-elles dans un communiqué.
Après diverses prises de paroles dimanche après-midi, les opposants au projet ont déposé un bouquet de chrysanthèmes. Ils souhaitent ainsi rendre hommage à leur lac et refuser qu’il ne soit enterré.
Une pétition est lancée sur le site change.org. “Protégeons le lac de la Thésauque” a déjà recueilli plus de 4 000 signatures. « Le lac de la Thésauque, véritable poumon vert à 20 minutes de Toulouse, était classé réserve naturelle régionale jusqu’en 2011 », rappelle la pétition.
« L’association Les amis du lac de la Thésauque, lance un appel à tous les amoureux du lac, ainsi qu’aux élus responsables du projet, afin que ce projet soit reconsidéré et que des projets alternatifs, plus respectueux du cadre naturel, soient étudiés », est-il écrit.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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